jeudi 10 décembre 2009

About la fin de session et la nouvelle job.

Ew. C'est la fin de session et je hais la fin de session. Mais j'suis quand meme en train d'écrire sur mon blog au lieu d'avancer mes travaux. C'est aussi ca la fin de session.
J'ai du mal a croire que j'ai déja souhaité que l'école recommence, que j'ai déja eu pas hâte a la fin de mon bac, et pire encore, que j'ai voulu faire une maitrise. Tout ce que je veux en ce moment, c'est finir mon bac, avoir une job temps plein, et lorsque je reviens a la maison le soir, faire autre chose que des sales travaux. Avoir des loisirs, ca serait pas pire.
Apercu de mon horaire Hiver 2010: Par semaine - 15 heures de cours. 15 h de stage. 20 h de job. Tout ça sans le voyagement et les devoirs. Et j'ai un gros évenement bénéfice à organiser, Et en plus, mes parents seront partis donc je dois m'occuper de la maison le premier mois. Ce qui me fera grosso modo des semaines de 60 h. Miam. Ha et j'aurai pas dormi encore la dessus. Ni vu mes amis. ReMiam. Devrais-je lacher l'école tout de suite? Dieu merci, ce sera la derniere session. Je rêve déja au 24 avril 2010. 4 mois et demi.
Sinon, nouvelle job. Univers de gars. Seulement 2 filles dans l'équipe. On va s'entendre, j'ai déja travaillé avec des gars. Mais dans un univers de filles, donc c'est eux qui devaient s'adapter. Ou ailleurs sinon, on était nombre égal de gars et de filles donc j'avais des alliées ahah.
J'suis pas une fille qui beaucoup d'amis gars. J'suis donc pas une fille a mon aise avec une gang de gars. De quoi ça parle des gars en gang? Ça doit parler de leurs conquêtes right? Parce que en tout cas, moi j'suis une fille et j'ai toujours parlé de mes hommes aux filles de la job, donc je m'imagine que les gars le font aussi? Moi j'vais être poche pour m'intégrer dans une gang de gars, j'le sais déjà. Juste à la formation, après 4 heures de job ensemble sans s'avoir parlé, les gars se donnaient des high fives avant de partir bordel. Et a la fille, juste un : À la prochaine. Okay, je l'avoue, j'voulais vraiment pas faire de high five, fack fiouuuu ! Mais j'suis supposée m'intégrer comment dans une conversation de gars? J'suis moi, j'suis sociable, j'suis la J. de tous les jours qui parle et qui dit des niaiseries, mais ça semble pas débloquer pour l'instant.
Comment on fait pour être One of the boys ? À part se travestir. Merci.

lundi 30 novembre 2009

Very Bad Not Romance.

Ark. Ark ark ark ark ark. C'est tout ce que j'ai en tête depuis grosso modo 28 heures.

Bon, le gars du post d'avant. Je me doutais quand même assez que ça allait mal finir. Genre, qu'il allait pas me rappeler, qu'il allait me faire croire la lune pour finalement me dire qu'il ne voulait pas d'une relation.

Je ne pensais pas que ça allait mal finir à ce point.

C'est rare que je rentre dans les gros détails dans mes histoires, mais la, j'ai besoin d'exploser quelque part, et ce sera ici.

Le gars. A couché. Avec...ma COUSINE/AMIE. Wow. Vraiment la, thanks. La semaine passée...4 jours après avoir juré à tout le monde qu'il était un bon gars. Ah mais tsé, il a eu la classe de demander à ma cousine de pas me le dire, wow. Je comprends que on s'appartient pas et qu'il a des besoins, mais pas avec ma cousine SVP. Quelle manque de classe ! Et en plus, disons le, ma cousine pèse autour de 200 livres pour 5'5, et est même pas jolie. Je sais que ça semble gratuit en ce moment, mais vous demanderez à des témoins, c'est la vérité. Donc voila. Il aurait bien pu aller satisfaire ses besoins ailleurs.

Et elle, ma supposée amie. Ma supposée amie qui me plante des couteaux dans le dos à chaque occasion depuis 4 ans. Je me suis chicané avec elle des tonnes de fois, et ça revenait tout le temps, parce que bon, c'est ma cousine et j'avais pas vraiment le choix. Bin dans la vie, on a toujours le choix. Et cette fois, je l'écris, parce que les paroles s'envolent et les écrits restent, je fais le choix d'expulser à tout jamais cette personne de ma vie. Elle est allée trop loin, et dans ses gestes, et dans ses paroles dans l'enguelade qui a suivi l'aveu. Parce que elle, elle se trouvait vraiment bonne et gentille envers moi de m'avouer ce qu'ils s'étaient promis de ne pas me dire. Autre chose, il s'était déjà passé quelque chose entre eux, je n'étais pas dans le décor donc ce n'est pas grave, mais ce qui est grave, c'est que je m'en doutais, et j'ai demandé clairement à cette chère personne la réponse, et elle m'a menti en plein visage. J'ai appris la vérité par quelqu'un d'autre hier. Les deux choses que je ne supporte absolument pas dans ma vie sont le manque de respect et le mensonge. Et voila, c'est un 2 en 2 ! Un 3 en 3 même, car elle m'a manqué de respect total dans la chicane qui a suivi, quand c'est clairement elle qui était dans le tort.

Les deux personnes étaient au courant de ce que je ressentais. Et les deux personnes ont choisi délibérément de franchir une barrière qui allait me blesser, pour combler des besoins totalement gratuits. Je vous le dit en toute franchise, si c'était par amour, j'aurais pu passer par dessus. Mais blesser une personne qu'on 'aime' pour un one night, c'est complètement impardonnable. Ces gens ne m'aiment pas et n'ont aucun respect pour moi.

Aujourd'hui, je suis dégoutée par tout ça. Je suis triste qu'on me manque de respect. Je suis fachée qu'on me mente. Je suis déçue de m'être encore fait prendre au jeu.

Mais, j'ai fait un pas considérable et je suis tellement fière de moi. Dans le dernier mois, je n'ai fait aucun pas vers ce gars. À part lui dire que oui, j'irais souper avec lui s'il m'invitait. Je l'ignorais dans le bar, je n'ai pas pris son numéro, j'ai résisté à l'envie de dénicher son numéro et de le texter, je ne lui ai pas écrit sur facebook, je ne lui ai pas parlé sur MSN. Et j'en suis ultra fière. C'est si peu pour vous peut-être, mais pour moi c'est un pas de géant. Ce qui me rend triste dans tout ça, c'est que malgré mes efforts, et mon attitude, ce TDC a clamé haut et fort à ses amis que je lui courrais après. Ark ark ark une fois de plus. Dans mon coeur, je connais la vérité.

Je n'apprends pas de mes erreurs, je continue à donner le bénéfice du doute à tous les connards de cette terre, je suis naive et je crois tout le monde, MAIS, je ne cours pas après quelqu'un qui n'en vaut pas la peine, et je garde ma dignité et la tête haute.

dimanche 22 novembre 2009

Bad Romance.

J'ai supprimé des textes. Je m'étais promis de jamais le faire. Je les ai gardés dans mon ordinateur, pour me rappeler de ne jamais agir comme ça encore. Mais je n'aime pas la J. que j'ai été dans le dernier mois. Je n'ai pas appris de mes erreurs. Je me suis garochée n'importe ou pour avoir un peu de chaleur. Pour oublier que c'est SA chaleur que je voulais depuis le début.
Je suis tellement mêlée...
Je reviens à mes 18 ans. Quand j'étais si vunérable à LUI. La J. de 22 ans par contre, l'est moins, et essaie de lui montrer que ça ne pourra pas être facile cette fois. Il a une si longue pente à remonter pour me convaincre de sa franchise... Mais j'ai l'impression que dès que je vais m'approcher, dès que je vais lui montrer que je lui ouvre une porte, il va se sauver. J'ai l'impression que ce qu'il aime chez la J. version 2009, c'est son innacessibilité, c'est le chalenge.
J'ai peur. J'ai peur parce que quand je le regarde dans les yeux, quand il s'approche un peu trop, quand il me donne ses becs d'au revoir...je ressens l'espace d'une seconde, ce que je ressentais il y a 4 ans. Je me réveille vite, dès que je ressens cette étincelle, je la chasse. Mais cela me démontre que oui, je suis encore vunérable à son charme. Surtout dans ces moments là. Je ne peux pas oublier ce foutu regard. Mais je ne peux pas m'empêcher de me demander à combien de filles il l'a servi depuis...Ce n'était pas sincère quand on avait 18 ans...Pourquoi ce le serait aujourd'hui?
La vie me montre qu'il ne change pas. Pourtant, j'ai tellement envie de lui offrir une deuxième chance...J'ai tellement envie d'y croire quand il plonge ses yeux dans les miens...Watch your fingers girl you might get burn. Mais si c'était vrai?

mardi 17 novembre 2009

Watch your fingers girl you might get burn.

Ayayayayaye que j'suis melée ces temps-ci.

Je me sens comme à un feu de camp l'été. C'est le soir, j'suis en gougounes et en petite shorts, j'ai froid, j'ai besoin de la chaleur que m'apporte le feu...J'en ai vraiment besoin, je suis une frileuse. Mais je ne sais pas trop jusque ou je peux m'approcher avant que ça me brûle. Si je m'approche trop et que ça chauffe, mais que que je m'arrête à temps, je peux reculer. J'aurai eu ma chaleur, mais je serai un brin sonnée. Si je ne m'arrête pas à temps, j'aurai eu ma chaleur, mais ce sera trop peu, parce que ça ne compensera pas pour le mal que le feu m'inflige. Moi, j'veux avoir chaud sans me brûler les doigts.

Ma jolie métaphore exprime a cent mille milliard de pour cent comment je me sens en ce moment. Je ne sais pas ou fixer mes limites...et j'ai besoin de la chaleur...

dimanche 25 octobre 2009

Tout ce qui monte doit redescendre.

Bon j'en ai déja parlé ici. Je déteste me réveiller avec un arrière-goût dégeu de cauchemar.

Voilà, vendredi, ça m'est arrivé. Mais ce n'était pas un cauchemar. C'était même un beau rêve, en théorie. Sauf que LUI était dans mon rêve...Je ne sais pas trop pourquoi. Faut pas chercher à comprendre je présume. J'ai pas eu de contact avec lui depuis bientôt 2 ans. Je croyais qu'il ne me hantait plus, mais à cause d'un simple rêve, j'ai un arrière-goût dans le fond du coeur depuis 3 jours...

LUI n'aurait jamais du entrer dans ma vie. Les grosses lumières rouges DANGER flashaient dans ma tête depuis la première soirée ensemble. Mais on était si biens. Il était tellement tout ce que je voulais. En fait, non, mais je ne savais pas vraiment ce que je voulais. Bien, je voulais seulement être aimée...

La vie allait parfaitement. Je terminais le cégep, j'allais vivre avec mon amie, j'allais enfin étudier dans le domaine que j'aimais, je quittais le travail que je trainais depuis 3 ans pour aller faire la job (d'étudiante) dont je rêvais depuis des années. Et IL était dans ma vie. Je suis allée passée une fin de semaine à New York et me souviens avoir pensé (et dit) que la vie ne pouvait pas mieux aller. Et c'est dangereux penser cela, car ça ne peux que dégringoler.

Et puis, aussi soudainement qu'il était apparu, il est reparti. J'ai eu mal comme je n'avais jamais eu mal. Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi. Je crois que j'avais mis tellement d'espoir en cette personne...Je crois que c'est le seul dont j'ai vraiment été amoureuse. C'est à rien y comprendre. On était même pas ensemble.

Mais le problème, c'est qu'il revenait toujours. Et moi, je me faisais avoir. J'avais toujours l'espoir qu'on retrouverait ce qu'on avait eu. C'était stupide, je réalise aujourd'hui que tout ça était mort de son côté. En fait, je ne sais même pas si ça a déjà existé pour lui.

Il revenait égoistement, pour être sûr que je resterais totalement accro, pour être sûr qu'il aurait quelqu'un si ça tournait mal dans ses histoires...

J'ai tellement pleuré. Je me suis tellement demandé pourquoi. Ça m'a pris des mois digérer tout cela...En fait, je ne crois pas qu'on peux vraiment digérer ce genre d'histoire. On peut passer par dessus, continuer à vivre avec le sourire, sans le pincement au coeur à chaque respiration. Mais chaque fois que j'y repense, je lui en veux énormément d'avoir joué avec moi comme ça.

Voilà, il était dans mon rêve, on se revoyait, on recommencait à se fréquenter, et je ressentais ce que j'ai jadis ressenti pour lui. Et je me suis réveillée complètement seule. Et ça m'a remis dans ce mood dégeu que j'ai vécu pendant des mois...Ça a ressorti tous ces vieux démons que je croyais avoir réussi à combattre.

STUPIDE RÊVE.

jeudi 22 octobre 2009

22\10\09 : 21 ans et 361 jours.

Dilleme du jour: Laisser aller le destin ou forcer le destin? Quand on rencontre plus de nouvelles personnes et qu'on veut en recontrer, c'est quoi la procédure? D'habitude, ça vient assez naturellement, mais pas présentement.

Quote du jour: Tu te crois tellement spécial mais dans le fond t'es comme tous les autres. C'est triste, j'men criss. - M-P.G. (C'est si anonyme. Thanks pour ces belles paroles.)
Pour vrai, j'men criss pas. Si j'men crissais, j'serais pas en train d'écrire là dessus. Mais tu me frustre. Tu te penses tellement mieux. Tu crois que tes valeurs sont tellement biens. C'est pas vrai que t'es comme tous les autres. T'es encore pire. Eux ils ont jamais prétendu être des gens biens. Je sais que tu ne le réalise même pas, c'est une cause perdue...
Au fond, c'est à moi que j'en veux. Je m'en veux d'avoir cru que t'étais effectivement spécial.

Pour vrai, malgré ce texte, I'm over it.

Chanson du jour : Twenty-two de Millencolin.
"I'm twenty two, don't know what I'm supposed to do or how to be, to get some more out of me. I 'm twenty two, so far away from all my dreams. I'm twenty two, feeling blue."
Bon, c'est pas exactement comment je me sens, mais j'dois avouer que j'avais toujours cru que rendue à 22 ans, ma vie aurait plus de sens que ça. Je croyais être plus "settée". Et oui, j'feel blue. C'est déprimant voir la jeunesse s'éloigner.

Frustration du jour: Ville de Laval, je te hais. Mercredi, comme à tous les mercredi matins, j'allais me stationner à ma fidèle rue de Laval ou je me stationne toujours pour prendre le métro quand j'ai de l'école le matin. Après une heure de traffic, j'ai pas le gout de chercher du parking pendant 10ans, et je connaissais un spot ou y'en avait toujours. Bin les tarés de Laval ont décidé que ça prenait une vignette de stationnement de résident pour mon spot et les environs. Je pense que j'aurai pas le choix de prendre le damn autobus 9 les mercredi. J'aime pas la 9.

Plaisir coupable du jour: Écouter The Climb de Miley Cyrus fool pin dans mon iPhone ! Et avoir le goût de danser comme dans une comédie musicale.

samedi 17 octobre 2009

Le temps.

Je pense toujours au temps ces jours-ci.
Le temps que je n'ai pas. Je fais mon stage de façon intensive, 4 jours par semaine. Avec l'école et les devoirs que ça implique en plus. Ce qui me donne à peu près 32 secondes pour vivre dans mes semaines. Et le pire dans tout ça, c'est que mon compte de banque fond comme neige au soleil, ce qui signifie que temps ou non, je vais devoir caser un emploi dans cet horaire. Je suis en retard dans mes séries télés, ce qui n'arrive à peu près jamais. Je n'ai pas le temps de lire. Je n'ai pas le temps d'écrire, et ça me manque. Je n'ai même pas le temps de dormir. Angoissant.
Le temps qui passe sans qu'on s'en appercoive. Mine de rien, j'en suis déjà à deux semaines de stage, sur six. Oui, j'aime ça. Mais je commence à stresser. J'ai pris ça assez smooth les deux premières semaines, et j'ai plein de deadlines qui s'en viennent. Le mois à venir sera rushant de ce côté. En plus, et j'y reviendrai un de ces jours, faire ce stage me confronte à moi-même et à mon manque de confiance en moi à tous les jours qui passent. Je doute de chaque décision à prendre. C'est si épuisant psychologiquement....Angoissant.
Le temps qui passe trop vite. C'est bientôt mes 22 ans. Drama. C'est quoi cet âge de marde? J'ai rien fait, j'ai rien vu, j'ai rien vécu. J'suis bien trop petite pour avoir 22 ans. J'ai pas connu l'amour, j'suis pas prête pour le marché du travail, j'habite chez mes parents, et j'ai pas d'argent. J'suis pas une adulte, et j'suis pas sûre de le devenir un jour...J'ai déjà l'angoisse de l'âge à mon âge, ça part mal. Je vais me réveiller bientôt à 30 ans. Angoissant.
Ouain. C'est bien trop angoissant le temps.

samedi 10 octobre 2009

Mon Bunge. :(

Mon chat est mort. Ce n'est pas une métaphore, malheureusement, c'est brutal, mais c'est ce qui est arrivé. Bungee, mon bunge, mon ami, mon frère, mon gros tas roux...il est plus là.

Bungee partageait ma vie depuis 10 ans. Bungee avait pas besoin des mots pour comprendre, je pleurais, il venait se frotter sur moi. Bungee venait se coucher avec moi le soir, jusqu'à temps qu'il croit que j'étais endormie. J'avais découvert son petit jeu, alors je ne m'endormais jamais avant qu'il quitte mon lit. Il dormait plus loin et revenait me voir le lendemain au réveil. Bungee bavait sur moi quand il était content. Bungee est une des choses qui m'a le plus manqué lors de mon mois sur un autre continent, je le disais souvent en blague, mais c'était vrai...

Mais depuis quelques mois, Bungee n'était plus le même. On sentait que la fin s'en venait, même si on ne voulait pas se l'avouer. Hier, ma mère est partie chez le vétérinaire avec Bungee le faire soigner quelques minutes avant que je reviennes de mon stage. C'était même moi qui avait pris le rendez-vous, car j'avais mal de voir mon ami souffrir. J'étais convaincue qu'elle m'appelerait pour que je vienne le voir si ça tournait mal. Mais non. Hier, ma mère est revenue du vétérinaire les mains vides. Et c'était trop tard. Elle ne m'a même pas laissé dire un dernier adieu à mon chat. Je crois que c'est le pire dans tout ça. En plus d'avoir mal de ne plus avoir cette présence avec moi, je ressens une frustration indescriptible envers ma mère.

Je vis un deuil. Un deuil tabou. Qui peut comprendre la fille de 21 ans qui pleure sans arrêt parce que son chat est mort? Peu de gens, j'imagine....Bungee était dans mon quotidien depuis 10 ans. C'est plus longtemps que bien des gens que je connais. Sa présence a tellement été importante pour moi dans des moments difficiles, aussi étrange que cela puisse paraître...J'ai toujours pensé que je vieillirais en devenant une vieille folle avec ses chats. La vérité, c'est que j'en était déja une.

Et maintenant, je suis seule pour vrai.

mercredi 30 septembre 2009

L'espace d'une chanson

J'suis sortie du métro tout à l'heure. J'suis sortie du métro, et c'était Oh Look What You've Done qui jouait dans mes oreilles. Je me suis alors sentie comme une héroine de film. Les personnages qui viennent de ruiner leur vie marchent toujours au son d'une musique mélancolique comme celle-là. Aujourd'hui, c'était moi. J'étais fatiguée, la pluie tombait, il faisait froid, et par dessus le marché je n'avais pas de manteau. J'avais un milliard de devoirs, j'avais encore skippé un cours pour aller les faire, je n'avais plus d'emploi, et j'allais passer les trois prochains jours à soufrir le martyr sans mes dents de sagesse. Au son de cette chanson, je me suis soudain sentie tellement seule. J'avais tellement besoin que quelqu'un me prenne dans ses bras.

Et puis la chanson est finie. Et la fonction Shuffle de mon iPhone a accompli un miracle. Une chanson joyeuse quelconque résonnait maintenant dans mes oreilles. Je ne me souviens même plus laquelle. Mais avec l'ecouragement des paroles et l'adrénaline que me procurait le "beat", tout à coup, j'ai tout compris. Je ne suis pas malheureuse. Seulement fatiguée. J'ai les meilleurs amis du monde, je n'ai peut-être pas d'emploi, mais j'ai encore un minimum de temps pour vivre, les trois jours de souffrance vont aussi m'amener le repos, j'ai la chance de vivre dans une famille que j'aiiiiime, j'ai déja des offres d'emploi même si elles sont bidons, je suis différente, mais ça me donne aussi une personalité différente, dans le bon sens je crois. Par-dessus tout, dans moins de 7 mois, j'aurai un BACCALAURÉAT en poche! Yayy ! J'ai des projets de voyages, j'ai des projets d'apparte, j'ai des projets de carrière. J'ai la vie devant moi. Tout simplement.

Ok ok. Je n'ai pas l'amour. Je ne l'ai jamais eu. Si c'est le prix à payer pour le reste, je l'accepte. Pour l'instant. À court terme. De toute façon, avec tous les gars bidons que j'ai eu dans ma vie, je suis CLAIREMENT mieux seule. Je ne suis pas une victime, c'est important. En fait, si je suis victime, c'est de moi-même, de mes mauvais choix.

Chaque chose en son temps. Un jour, je vais vivre ce que j'ai à vivre. Et je crois que l'attente rendra les choses encore meilleures lorsqu'elles arriveront, lorsque celui qui méritera ma confiance et mon coeur sera mis sur ma route. En attendant, je vis ce que la vie met sur ma route. Avec le sourire. :)

samedi 26 septembre 2009

Les tristes aventures de J.

Les autos roulent à vive allure sous le chaud soleil de cette journée automnale. Une petite auto rouge est stationnée sur le bord de la 640, sur les clignotants d'urgence. À son bord, une fille vraiment très triste qui essaie de trouver sur son iPod LA chanson qui lui remontra le moral.

*Flashback*

Tout annonçait un merveilleux samedi. J. s'était réveillée à 8h59, une minute avant l'alarme de son réveil-matin. C'était un des petits bonheurs de sa vie, se réveiller et avoir cette précieuse minute de bonheur avant le lever. Cette minute qui lui permettait d'éteindre le réveil à la seconde près ou il se mettait à sonner. Elle avait alors l'impression de gagner une bataille contre ce sale con qui la réveillait tous les matins avec sa sonnerie trop agressante.

J. avait en plus le temps de vivre son moment privilégié du samedi. Un café, un bon déjeuner, et le cahier Weekend. Depuis qu'elle avait 10 ans, elle attendait impatiemment son supplément du Journal de Montréal du samedi, qui lui annoncait toutes les nouveautés culturelles.

J. n'avait pas l'habitude de se lever aussi tôt un jour de congé. Mais elle avait un examen, qu'elle avait dû repousser cet été à cause de cette foutue sinusite qui l'avait mise K.O. durant trois semaines. À présent, elle avait hâte de se débarrasser de ce dernier vestige de l'été. Et elle était prête. Ça se déroulait à son ancien collège en plus, elle ressentait une douce nostalgie. En une heure elle allait expédier cet examen dans la catégorie DONE, exactement comme au bon vieux temps du Cégep.

Ensuite, J. allait prendre la route. Elle allait visiter son amie Sunshine, déménagée depuis 2 ans à Québec pour l'université. Elle avait si hâte ! Encore un évènement qu'elle avait dû repousser cet été pour cause de maladie. En 2 ans, J. n'avait pas encore eu le temps d'aller visiter Sunshine, car les deux demoiselles travaillaient tous les weekend. Depuis cet été, ça avait changé, mais étant occupées, les filles avaient seulement eu un weekend libre en commun. Mais J. était malade. L'école recommencée, J. s'était dépêchée de booker une nouvelle date pour voir son amie, avant de recommencer à travailler les weekends.

Bref, J. était heureuse, tout simplement. Examen expédié, Weekend, Soleil radieux, 3 heures de route en liberté (J. aimait être seule avec ses pensées) et de la bonne musique, un CD spécial road trip.

Tout semblait aller pour le mieux. Les autos roulaient à vive allure sous le chaud soleil de cette journée automnale. Mais dans la petite auto rouge, J. pleurait sa déception. Elle essayait de se calmer en écrivant ce texte sur une feuille mobile. Parce qu'un cristie de flat est venu gacher sa journée parfaite. Sur une roue de secours, on peut pas aller à Québec...

P.S. Elle n'a même pas trouvé de chanson pour lui remonter le moral.
P.S.2. Partie Remise pour Québec, ce sera à l'Action de Grâce, et elle envisage l'autobus.

dimanche 20 septembre 2009

What If?

Aujourd'hui, c'est le genre de jour que je remets tous mes choix en question. Je pense beaucoup trop. J'suis même pas capable de mettre mes pensées en ordre tellement j'ai de pensées.

Hier soir, des vieux souvenirs sont revenus. J'avais oublié que je m'étais sentie comme ça (Thanks alcool) et ce matin ça m'est revenu. Pour diverses raisons, deux garçons spécials me sont revenus en tête. Tsé, le genre de personnes que tu as seulement envie d'oublier, mais qui te poppent dans la tête pour un sourire trop ressemblant ou un polo comme celui qu'il portait, ou à son prénom évoqué dans une conversation, ou un maudit statut facebook...Et les regrets s'en mêlent, malgré le temps qui a passé.

Garçon 1. Avec qui je n'ai jamais rien pu tenter, parce que ma vie est une question de mauvais timing. Même ma naissance est un mauvais timing. Et ça me suit tout au long de ma vie. Il avait vraiment tout ce que je pouvais désirer, mais il n'était pas libre au bon moment. J'ai choisi de m'éloigner pour ne pas me faire mal, quand tout ce que j'avais envie de faire, c'était le découvrir (et lui danser ma chorégraphie démoniaque de DON'T CHAAA!).Le gars m'avait entendue chanter, thanks Guitar Hero, et semblait m'apprécier quand même, j'aurais peut-être du rester dans le décor ahah...Y a rien qui arrive pour rien hein, si c'est THE ONE, on sera ensemble un jour ou l'autre...

Garçon 2. C'est tout simple, mon damn manque de confiance en moi m'a empeché d'ouvrir les yeux et de voir ce qu'il y avait à voir. Je doute fort que nous avions un futur, mais maintenant, je ne pourrai pas en avoir la confirmation.

On dit toujours qu'on veut vivre de façon à n'avoir aucun regret, mais je crois que c'est impossible. L'important, c'est d'apprendre de nos erreurs, et d'avoir le moins de regrets possibles...

vendredi 18 septembre 2009

Update du dernier message - Lire le message précédant avant, sinon c'est bien moins cool.

(*&??**?%$/&("/$% Comme ils disent dans les Tintin quand ils veulent sacrer...je viens TOUT JUSTE d'apprendre, à 15h45, que mes examens de demain sont fucking ANNULÉS !

Et reportés au 17 octobre de marde. En tout cas, c'est plus vraiment des cours d'été quand ton examen est presque dans la mi-session d'automne.

Le pire dans tout ça, c'est que j'avais étudié. Ça sera tout à recommencer dans un mois. À travers mes devoirs de session d'automne. Damn.

Dire que j'avais gardé mon vendredi soir pour étudier comme une geek. J'vais surement boire pour oublier, en écoutant des séries télé, alone pcq tout le monde a quelque chose de prévu on so short notice. Miam beau programme de marde.

J'suis fachée.

N'importe quoi.

J'ai envie de tout sauf d'étudier. Surtout d'étudier pour des cours d'été, alors que la session d'automne est recommencée depuis deux semaines et que j'ai déjà des devoirs. Mais j'ai deux examens demain. Deux examens le dernier samedi de l'été. Parce que les cocos, lundi, c'est l'automne pour vrai, genre sur le calendier là. Bref, j'ai pas envie d'étudier. Alors je lis, je dors, j'écoute des séries télé...J'ai accepté un remplacement au travail, en me disant que je n'aurais pas d'autre choix que d'étudier dans mes temps morts. Mais j'ai lu les journaux, des blogs, vérifié mes courriels 3947238 fois, j'ai transcrit mes notes d'italien, et la j'écris...même pas un texte utile, même pas un texte profond. Tout pour ne pas étudier. Procrastination vous dites? Mais non! Faire des travaux, je ne repousse pas ça, mais étudier, ça me fait vomir. Le bourrage de crâne, je déteste!

Bref. C'est même pas à propos de ça que je voulais écrire. J'ai un texte en tête à propos de Brooke Davis et sa vie de rêve. Mais ça ne sera pas pour aujourd'hui. Quelle agace je fais!:) Brooke mérite son propre texte, pas une deuxième partie d'un texte moche sur l'étude. Je voulais écrire sur la famille, parce que mon père est venu me porter du Tim Hortons au travail, comme le meilleur papa au monde, mais j'ai trop de choses à dire et ça va demander de la concentration, je garde ça pour l'étude ;) Je voulais vous parler de mon stage, mais y a encore rien de sûr et je ne veux pas briser ma chance. Je voulais vous parler de mes amis, mais le concept est présentement en restructuration dans mon cerveau. Je voulais vous parler de mon cours d'italien si le fun, mais ça ne vous intéresse pas.

Ça fait que je ne vous aurai pas parlé de grand chose aujourd'hui, mais mine de rien, j'ai encore repoussé mon étude de 30 minutes. I'm that cool.

Bonne journée :)

mardi 15 septembre 2009

Don't Speak?

Dans les dernières semaines, j'ai choisi de parler. J'ai choisi de poser les questions qui me brulaient les lèvres, j'ai choisi de dire des choses qui me tracassaient depuis trop longtemps.

Dont get me wrong, j'aime tant parler. J'en dis généralement trop. Mais lorsque j'étais certaine que le fait de parler pourrait avoir trop de répercussions, je me taisais.

Dernièrement, j'ai choisi d'assumer ces répercussions. Elles sont arrivées, comme je m'y attendais. Je pensais être démolie. Je pensais avoir du mal à assumer les conséquences de mes paroles. Je pensais que je ne voudrais même plus me regarder dans le miroir.

Pourtant, je vais bien. Pour combien de temps? Pour toujours j'espère. Oui, il m'arrive d'être triste. Triste, lorsque je constate ce que j'ai perdu. Pertes temporaires, j'ose l'espérer. Je continue toujours à espérer. C'est peut-être ça qui me tient debout. J'ai toujours trop d'espoir en la vie.

Ce qui ressort de tout ça, c'est le soulagement que j'ai ressenti en parlant. Depuis quelques temps déja, je me sentais comme si j'avais le poids du monde sur mes épaules. Ce poids m'a enfin quitté. Subsite un petit pincement au coeur, un vide, qui se comblera avec le temps, avec les nouveaux projets, les nouveaux rêves...

samedi 12 septembre 2009

Time of your life

J'ai de la misère à croire que ça va bientôt faire 5 ans.

On était une famille. On était les 90 PEI. Puis, un matin, nous étions 89.

Je n'oublirai jamais la sensation que j'ai eu en tournant le coin pour me rendre au "corridor des inters". Je savais que je trouverais mes amis en pleurs. Je savais que tu ne serais pas à nos casiers voisins pour nos niaiseries matinales. Je savais que j'ouvrirais mon casier et que je trouverais ce message de toi au feutre noir, que nous n'avons jamais effacé d'ailleurs.

Un magnifique jour d'automne, un scooter, pour la dernière fois de l'année probablement. Un soleil trop aveuglant et Paf, ça en était fini. Trop tôt, trop vite, trop jeune. Mes enfants n'auront jamais de scooter. On était en secondaire 5. On avait la vie devant nous. Pas toi. Tu nous as sorti de l'enfance, de l'innocence.

Comment oublier nos milliards de conversations MSN? Je pense à toi à chaque fois que j'entends cette chanson de Good Charlotte que je te dessinais avec les smileys... ! Comment oublier ces matins à chanter Time of your life ? Qui me donne des frissons chaque fois que je l'entend maintenant, parce que c'est tellement toi. Comment oublier ton sourire toujours scotché au visage?

Tu m'avais aimé, mais tu étais capable de passer par dessus, d'être là pour moi, d'être un ami. Tu avais vu en moi ce que personne n'a vu depuis... Parfois je trouve que je te le rendais mal, parfois je trouve que je n'ai pas été assez là. Je ne le saurai jamais. J'espère t'avoir aidé dans les moments moins faciles...J'ai mal quand je repense à tout ce que tu n'auras pas fait, ou quand je pense à tes amis proches qui ont du vivre ça encore plus attrocement que moi...

Bientôt 5 ans. Ce qu'on a pu en vivre des choses en 5 ans... On a terminé le secondaire, on a eu nos permis de conduire, on a commencé le Cégep, on a eu 18 ans, on a gradué du Cégep à l'Université...On a ri, on a pleuré, on a aimé, on a souri, on a vécu.

J'espère que tu nous regardes vivre avec ton beau sourire Will.
I hope you had the Time of your life.
Continue de veiller sur moi...Je pense à toi. xoxo On se revoit après...


*Je ne vous oublie pas mes autres étoiles... G. mon partner de bédaine pendant 28 semaines et jumjum. Félix. Mononke Daniel. xoxo



mercredi 9 septembre 2009

Vent d'automne + La rentrée scolaire (Final part)

Ok. Le vent d'automne est pas vraiment encore arrivé. Mais J'AIME septembre et octobre. J'aime les feuilles qui rougissent dans les arbres, j'aime aller aux pommes, j'aime m'enmitoufler dans une doudoune devant les nouvelles émissions de mes TV shows préférés, j'aime m'asseoir devant un feu de foyer, j'aime manger de la croustade aux pommes que ma mère a fait avec mes millions de pommes, j'aime sauter dans des tas de feuilles...Ok, j'ai pas fait ça depuis mes 8 ans, mais j'aimais ben ça :) Et en plus, en octobre, c'est ma Bdayy! Il fait souvent super chaud à ma fête à cause de l'été des indiens et c'est joyeux. Sauf l'année ou je me suis réveillée et qu'il y avait de la neige partout dehors. J'étais bien triste.
Bref, j'aime le vent de changement qui souffle à l'automne.

Pour faire un petit update sur ma rentrée scolaire, j'sens que cette session va être longue. J'suis assez découragée côté école, mes cours sont nuls et c'est pas mal du déja vu. Je me sens tellement blasée ahah. Je vois des gens tout souriants et heureux d'être là dans les couloirs, et j'ai juste hâte de ne plus être la. J'ai toujours aimé l'école, mais je commence à trouver que j'ai fait pas mal le tour des sujets qui m'intéressaient dans mon bacc...Une chance que j'ai ma dream team dans mes cours:)

Et je sais, j'avais hâte d'y retourner...Mais les choses changent on dirait, c'est ma leçon de vie des derniers jours !

lundi 7 septembre 2009

Summer Finale

J'ai vraiment zéro volonté. J'avais vraiment planifier me coucher tôt ce soir. Ça fait 2 nuits que j'me couche à 4h30 et que j'me lève à 9h parce qu'il y a trop de bruit et de sunshine dans ma maison. My best friend m'avait appeler ce soir pour aller au Bourb, et j'avais refusé, parce que "Misère, que j'suis vieille." Je suis une grand-maman pauvre et il n'est pas question que je club trois soirs de suite avec mon budget d'itinérante et mon système immunitaire de personne agée. En plus, c'est la fête du travail, j'avais pas ben ben l'gout d'aller me tapper le line up de l'année vu qu'il fait moins mille dehors. Bref. J'écoutais un tv show relax quand mon autre meilleure amie m'apelle et me dit : On va prendre un verre ! Bon, ok, prendre UN verre, j'vais revenir tôt, j'vais me coucher tôt. Mon amie a finalement fini de travailler à minuit et demi. Rendez-vous à une heure dans le parking de notre bar. Mmm sounds like a booty call. Malheureusement, elle avait oublié son strap on (excusez la, sur le coup c'était vraiment le gag de l'année). Bref, as usual, je répetais que j'allais pas closer le bar, malgré l'heure tardive. Un pichet de sangria et 62 gags sur les strap on plus tard, j'ai décidé que finalement j'allais peut-être closer et partir en même temps que tout le monde. J'fini toujours par décider ça. J'suis nulle à respecter mes couvre-feu...

Tout ça pour en venir au fait que c'est la dernière fin de semaine de l'été. Enfin, l'école recommence mardi ! Bref, j'aurai vraiment profité de ce dernier weekend je crois! Je mets les pieds dans l'automne avec bonheur, avec le visage plein de sourires, la tête remplie de souvenirs, le coeur content. J'ai hâte de voir les surprises que septembre nous réserve... :)

jeudi 3 septembre 2009

Material Girl

Je suis allée passer un mois en Europe à la fin des classes cette année.

Un mois, à backpacker, à dormir dans des auberges de jeunesse.

J’espérais tellement me détacher des possessions matérielles, devenir une hippie. Je suis la fille à qui tout le monde dit : Lache ton ostie d’iPhone. Je suis la fille pour qui le style (le mien, pas celui des autres) est tellement important. Je suis la fille qui passe une grande partie de sa vie avec la technologie (ordie, télé, et bien sur, téléphone). Je suis la fille qui se poupoune à l’extreme seulement pour les grosses sorties, mais qui tient quand même à bien paraitre au quotidien.
Je me retrouvais sans téléphone, sans ordinateur, sans fer plat, et avec pour seule possession mon packsac de 40 litres rempli de l’essentiel seulement.


La première semaine, je capotais. Malgré toutes les merveilles que je voyais le jour, quand je me retrouvais seule dans mon lit (simple et miteux, à deux étages, avec 10 autres personnes dans ma chambre) j’angoissais. Un mois sans dormir dans mon vrai lit, un mois sans prendre une douche sans gougounes, un mois à remettre toujours les mêmes vêtements, un mois à n’avoir rien d’autre que mon damn packsac mauve. Je m’en suis remise, au fond, ce n’était pas pour la vie. Et cela ne m’a pas empêché de profiter de mon voyage, à part un soir, que je regrette amèrement. Mon amie chérie, et partner dans ce trip, D. devait vouloir me tuer. Après la première semaine, je serais meme resté encore et encore à découvrir le monde avec mes 40 litres de stock au dos. Qui a besoin d'avoir les cheveux étirés quand on vit des aussi beaux moments?

Quand on vit avec le strict minimum pendant un mois, on pense que cela nous changera back home. Non. Bin, pas moi. Je suis toujours la fille a qui on dit « Lache ton ostie d’iPhone » même si j’essaie de me désintoxiquer. Je suis toujours la fille qui aime avoir du style, j’ai même ramené pour 400$ de vêtements d’Europe (J’ai acheté un deuxième sac pour transporter le tout…Bin oui…). Je suis toujours accro à la technologie, je continue à faire le tour de mes favoris sur Internet chaque jour et a écouter religieusement des séries télés. Et je continue de me maquiller un brin et de me faire les cheveux avant d’aller travailler le matin.

Je ne suis pas une hippie. Mais tellement de choses ont changé…Ce sera à suivre dans un autre article… :)

mercredi 2 septembre 2009

Inglourious Basterds + La rentrée scolaire Part 2

Bon bin, c'est encore mort au travail alors je compose! Vous aurez donc la chance d'avoir un autre nouveau texte aujourd'hui ! Je le poste à retardement, parce que j'ai découvert que les gens de l'informatique au travail ont accès à nos historiques, et j'ai semi peur que mon blog soit découvert par eux ahah, ça serait...weird....

Hier, je suis allée voir le nouveau Tarantino au cinéma. J'ai vraiment aimé. Mais, moi depuis que j'suis toute petite, j'ai vraiment peur que la guerre se rende jusque chez moi. Même rendue au secondaire, dans les cours d'histoire, ça m'obsédait, et ça m'a vraiment marqué. Bref, le sujet du film m'a touché. Le problème, c'est que j'ai fait des chauchemars par rapport à ça ahah ! Je rêve très rarement à ce que je vis (à ce que je me souvienne) Là, dans mon rêve, c'était ma fête et quelqu'un m'avait organisé un surprise party, alors TOUT les gens que j'aime étaient là. Et les nazis venaient nous attaquer. J'suis encore traumatisée. Je HAIS le feeling que ça fait quand tu te réveille le matin apres un mauvais rêve. On dirait que y'a une arriere pensée dégeu qui te suit toute la journée.

Sinon, j'ai dit dans mon dernier post comment j'aimais la rentrée scolaire. Mais, en même temps, jai aussi une phobie de la rentrée. Le mot phobie est un peu fort. Disons que je trouve ça stressant. Je m'explique: Je suis timide. Je reviendrais là dessus une autre fois, parce que c'est un long sujet et ça mérite un texte complet. Et j'aime être dans mon confort avec les gens que je côtoie. Je trouve ça difficile d'avoir a recommencer ça chaque année, à chaque changement de job... Généralement, y'a plus de peur que de mal et tout se passe bien, mais on sait jamais, hein ! J'avais pas eu à vivre ça à l'école depuis le secondaire 2, vu que j'étais dans un petit programme avec pas tant de gens. Au Cégep, je suis allée à coté de mon école secondaire, comme à peu pres tout le monde que je côtoyais, donc le bassin de personnes avait pas tant changé. A l'université, c'était l'inconnu dès le départ. Ça avait finalement bien était, vu que la plupart des cours étaient seulement avec les gens de mon bacc, et on est une petite cohorte, donc on a fini par se connaître, et y'avait les initiations et tout... Cette année, la plupart des cours sont au choix, donc je vais peut-être être seule au monde. J'aime pas la solitude. Mais j'ai hâte à mercredi matin pour mon seul cours (et dernier à vie) avec ma cohorte !! C'est ça que j'aime de la Rentrée :)

Quel type de pâte êtes-vous? + Aller dans une école brune

J'ai quelques textes qui patientent tranquillement dans mon disque dur que je les publie. Pourtant, je n'en suis pas satisfaite. J'ai remarqué que c'est souvent mes textes joyeux qui ne sont pas à mon goût. Je crois que je trouve ça difficile de décrire et de faire ressentir à leur juste valeur les beaux moments. Ou les moments cocasses. À la base, je pensais décrire mes droles de dates ici, pour finalement me rendre compte que je ne réussissais pas à mettre ça par écrit. Bref, je continue à m'exercer quand même.

J'ai relu des textes que j'avais publié, et je me rend compte que je parle rarement des mes bonheurs. On dirait qu'il il manque une partie de moi dans les textes de mon blog. La J. songeuse, rêveuse, pensive, c'est vraiment une grande partie de ce que je suis, mais ce n'est pas tout. Je viens de lire un texte de Marii qui dit qu'elle est plus un point d'interrogation qu'un point d'exclamation. Je crois qu'à la base, la plupart des filles sont un point d'interrogation...On suranalyse tellement tout !
Je crois que je me vois plus comme un : ?!
Mais la partie ! de moi est pas aussi présente que je le souhaiterais dans mes textes.
Quel constat pertinent ce matin.

Dans un autre ordre d'idées, je suis allée chercher mon agenda (Brune et orange. Heu. Rétro.Désolée de gacher le punch aux uqamiens qui lisent mon blog) et j'ai hâte de recommencer l'école. Tout le monde a recommencé autour de moi, ou presque, et les gens au travail me disent : Heyy mais tu n'est pas à l'école J.? Et moi de répondre: 'Non, mon école de retardés commence 8 ans après tout le monde, on va encore avoir 52 grèves dans la session, les gens vont nous empêcher d'entre dans l'école. J'aime l'école.' Je suis bien triste, parce que je n'ai pas beaucoup de cours cette session-ci, et la plupart sont de soir, alors je n'ai pas l'impression d'être une vraie écolière. J'anticipe déjà septembre 2010, ou probablement je n'aurai pas de rentrée scolaire. C'est si triste. J'aime la rentrée scolaire. J'aime l'école.

* Vous trouvez surement que vous n'êtes pas choyés sur le contenu pertinant aujourd'hui, mais avouez que je vous gâte pour la mise en page hein? De l'italique, et même un peu de couleur ! je suis au travail, et j'ai quand même un peu de temps à tuer. Bonne journée :)

vendredi 28 août 2009

Fire burning on the dancefloor

Le soir après avoir écrit mon dernier texte, sur ma folie perdue, j'étais méga fatiguée, vestige de mes 10 jours malade. Mon amie D. m'appelle, me propose d'aller la rejoindre elle et d'autres copines dans un bar. Je refuse, tsé, j'avais rendez-vous avec ma couverte et de vieux Gossip Girl que j'avais déja regardés. J'ai raccroché, et j'ai réalisé que ça faisait fucking 10 jours que j'agonisais chez nous, que j'étais sortie uniquement pour aller travailler, et une fois au cinéma. Et là, j'avais enfin la chance de sortir, mais non, je préférais encore baver sur Chace Crawford et vivre ma vie par procuration.

J'ai rappelé D.: " J'men viens."

J'ai mis du cache-cerne sur mes yeux pochés, j'ai sniffé du décongestionant, j'ai enfilé ma petite robe noire, et j'suis partie. That's kind of the Old me, yayy !

On a fini par aller clubber. Et sérieux, j'me suis vraiment amusée. Les soirées imprévues sont toujours les meilleures, c'est bien connu. En plus, j'ai croisé mes autres amies chéries la-bas, surrrprise, et j'étais si contente.

Bon ok, j'ai pas frencher random comme j'avais l'habitude de le faire. Mais me donner un coup de pied au cul et vivre, ça a fait du bien.

Mais, preuve que quand même, un bout de mon insouciance s'envole: J'suis partie tôt pour aller porter une amie. Mes copines rencontrées random sont restées. En sortant, je vois mon summer fling vraiment intense d'il y a trois étés. Wow, comme je voulais ce gars à l'époque... J'ai passé ma route et j'suis sortie. Sans même un salut. Il ne m'a pas vu. Après avoir été reconduire D., j'me suis dit que j'devais vraiment retourner au club et parler au gars. C'était vraiment le genre de chose que j'aurais fait l'été passé. J'ai choisi de pas le faire. J'ai regretté. Je sais pas pourquoi. Au fond, à quoi bon? Ce gars représente tout ce que j'veux plus dans ma vie.

J'dois vraiment trouver une façon de mettre du piquant dans ma vie autrement.

mercredi 26 août 2009

Summer of '09 / Forever young

Hooo ce que ça peut faire du mieux d'être back on track après grosso modo 10 jours malade. J'ai tellement manqué de choses...! Mais bon, c'est la vie !

Mais j'ai réfléchi par contre. J'ai pas mal fait le bilan de mon été. J'ai vraiment passé du bon temps :) C'est pas encore fini, mais ça tire à la fin...Quelques constats.
1- J'ai pas eu le summer fling léger et juste rafraichissant que je voulais tant en revenant de voyage
2- J'ai redécouvert des amies (ça, ça va mériter un texte complet) et tellement passé du bon temps avec les bonnes vieilles copines aussi. En plus qu'on est à peu près toutes single cet été, ça a fait différent, et bien !
3- J'ai clubbé 2 fois dans tout l'été. Comparé aux autres étés, disons que c'est très très peu. On a remplacé ça par les bars, mais quand même, c'est différent.
4- Les folies de J., ça semble fini. Je m'explique. Pour moi l'été est une saison magique. J'ai toujours eu des soirées d'été un peu fofolles, ou il se passait des trucs vraiment inhabituels. Généralement, ça impliquait des garcons. Rendez vous nocture dans un parking "plancher de bois franc", courir à moitié habillée dehors d'une chambre d'hotel à 6 heures du matin, messages textes post sortage qui menaient à des droles d'aventures...L'été, j'ai des coups de tête et je fais des folies que je ne ferais pas ailleurs dans l'année. Mais, cet été, j'ai seulement eu une minie minie soirée comme ça, et j'la compte à peu près juste pour pas m'avouer que j'en ai pas eu.

Constat: I'm getting old. Le clubbing, ça me manque pas, mais en même temps, j'y vais plus parce que j'me sentais grand-mom à chaque fois, sinon ça aurait pu continuer. Les folies, c'est par choix que j'en ai pas fait. Mais ce choix, je crois le faire parce que je perds mon insouciance. Et je trouve ça triste. On a beau dire qu'on continuera à être fous et jeunes, à faire ce qu'on veut quand on le veux, mais plus je vieillis, plus je prévois les conséquences de mes gestes...Et je trouve ça triste, je voulais rester jeune et folle moi aussi ! Mon insouciance s'envole tranquillement, l'adolecence finit par me quitter.

Je ne sais pas trop comment faire pour retrouver cette étincelle, cette folie qui guidait ma vie. J'ai pu lgout de vivre seulement des niaiseries comme ca avec les gars, ça me tente plus. Mais en meme temps, agir sur des coups de tête et avec folie, et même avoir des milliers de dates BIDONS ça me faisait sentir si VIVANTE! Et je sais pas trop comment faire pour retrouver ça.

* Ca a pas vraiment de lien, sauf avec mon titre, mais je tiens à dire qu'au prochain Summer of '69, je vais avoir 81 ans (Edit * Javais mal calculé mon affaire quand je disais 71 ans moi la, spas pour rien que j'pas mathématicienne, bref, jrisque detre pas mal moins fringante, voire morte)! J'espere que j'vais vraiment avoir un été FOUU cette année la :) .
** J'espère que mon texte est clair, j'y ai beaucoup pensé dans ma tête, mais je sais pas trop si ça a sorti comme je le voulais ahah.

jeudi 20 août 2009

Être malade une semaine + Avoir des examens l'été

Ça égale : Pas vraiment avoir le temps d'alimenter un blog.

Et ça me manque. J'suis comme une geekette.

J'ai hâte de vous parler d'une fin de semaine de rêve dans un texte qui va s'appeler le Bonheur selon J. J'ai hâte de vous parler de mon backpacking d'un mois en Europe. J'ai hâte de vous parler de Puro Number 2 ! J'ai hâte de vous parler de ma phobie de la rentrée scolaire. Et j'ai hâte d'être assez en forme pour vivre de nouvelles aventures !

mercredi 12 août 2009

About être fatiguée, Tricot Machine, et la fin de l'été !

J'ai toujours pleins d'idées de textes, et quand vient le temps d'écrire, je sais pu. J'ai commencé à faire des post-it avec mes idées :) Y'en a plein dans ma sacoche, Wow !
*
J'ai réalisé que quand j'suis fatiguée, la moindre petite colline à franchir est un mont Everest, la goutte d'eau est un océan, ce qui devrait tout au plus me donner un pincement au coeur me fait pleurer. Ça doit être pour ca que j'aime tant dormir ! La vie goute tellement meilleure quand jsuis en shape :)
*
Tantot, mon CD de Tricot Machine m'a tombé dessus quand je conduisais. Alors j'ai décidé de l'écouter. Je n'avais pas écouté ca depuis l'automne pas qui viens de passer l'autre. Ca m'a rappelé TELLEMENT de souvenir! Ca jouait en boucle dans mon auto du temps que jhabitais a Montréal, que je revenais ici seulement la fin de semaine, et que j'étais tellement pas bien la dedans. Ca ma ramené a des trucs tristes, mais mauzus que les paroles sont cutes dans ces chansons la :)
*
Je finis le contrat a ma job d'été vendredi. Heu, l'été est déja fini? J'ai pas encore fait tout ce que je voulais faire, mais je compte y remédier dans les trois semaines pas d'école qu'il me reste!! Yay!

mardi 11 août 2009

Le livre ouvert

J'ai toujours tout dit à tout le monde dans la vie.

J'ai toujours eu BESOIN de ca.

Aujourd'hui, la vie m'a apprise, deux fois plutôt qu'une, qu'il y a certaines choses qu'on doit garder pour soi.

Je sais qui sont les gens à qui je peux tout dire. C'est un cercle restreint. Et je ne vois pas pourquoi ma vie au complet devrait sortir de ce cercle par ma faute.

Next time I'll know.

dimanche 9 août 2009

Still working at a 9 to 5 pace, I wonder how bad that tastes

Je suis en feu aujourd'hui hooo ! Je crois que j'en suis à trois articles en 24 heures. J'ai besoin de m'exprimer faut croiree...

Depuis trois ans, deux mois par année, je suis une fille de bureau. Je fais du 9 a 5 (-ish) du lundi au vendredi. Je fais mes petits lunchs, je dîne avec d'autres madames de bureau. Je fais des photocopies, mes pas claquent dans le corridor, je réponds à des emails en finissant par "Bien à vous."

Les deux derniers étés, ca allait. C'était pas palpitant, mais j'avais toujours une deuxième job question de casser la routine. Cet été, je suis une full-time fille de bureau.

Ça fait peur. J'avais toujours pensé que c'était ca qui m'attendait après l'école. Je me rends compte que je ne veux pas ça. Faire à peu près la même chose tout le temps, me lever à la même heure chaque matin...Non.

J'ai toujours rejeté certaines idées qui auraient pu m'intéresser, parce que c'était des jobs ou on ne compte pas les heures, ou on travaille à peu près tout le temps. Et la routine, c'est rassurant...Je me rends compte qu'il ne semble pas y avoir de juste milieu...

C'est un peu trop compliqué dans la vie choisir un métier je trouve.

The thirty-something guy

Bon. Un dileme absurde de plus dans ma vie.

J'ai rencontré un gars dans un bar. En fait, je me crissais un brin de lui. Mais ce soir la, j'étais down, et ca m'a fait du bien de me faire cruiser,
Depuis ce jour, il me texte.
Comme le titre le dit, c'est un thirty-something guy.

Je hais les dates, mais seulement lorsque je sais qu'elles seront inutiles. Ce gars veut me dater. Désolée, mais je comprends pas. Fine, on s'est bien amusés dans ce bar. Mais ca serait sensé s'arreter la. Les 9 ans qui nous séparent, c'est un fossé que je ne pense pas pouvoir traverser.

Mes amies sont pas d'accord. On me dit que je n'ai rien a perdre. Heu oui, une soirée. Ahah, sérieusement, on dirait que j'ai pas le gout de me casser la tête pour quelque chose qui selon moi est voué à l'échec.

Je saiiis que je me base sur un préjugé...
Et la en plus, je sens que tout le monde pense tout bas : Ben chiale pas si tu fais pas l'effort de rencontrer des gens.

Wow.

Délire

Il est deux heures du matin et je reviens d'un show.

Je vous avais écris un beau gros texte avec plein de niaiseries dedans. Je trouvais que je n'écrivais pas assez de niaiseries sur mon blog pour une personne qui en dit autant dans la vie.

C'était vraiment un beau texte. Je crois que tout le monde l'aurait trouvé cave, mais moi je l'aimais. Je parlais de polygamie, et entre autres, de Wenworth Miller, mon homme de vie du moment. (Ouais, j'étais probablement une des seules personnes sur la terre a pas avoir regardé Prison Break, je suis en train d'y remédier). Et la, en voulant changer la mise en forme, j'ai PERDU mon foutu texte.

Je suis triste.

Mais je peux quand même vous parler de mon nouvel ami Tom. Il me suit partout. Il s'approche trop souvent à mon goût près de mes lèvres. Il ne veux jamais dégerpir, même quand je lui demande. Je le pince, mais il refuse de me quitter. Il viole mon visage. Tom, je le hais.

Tom, c'est mon bouton géant. Je l'aime plus depuis que je lui ai trouvé un nom. J'ai presque le goût qu'il reste. Ok, non.

Bon, j'pense que je vais retourner aux textes sérieux...

vendredi 7 août 2009

Will you remember this night?

Des fois, je me demande quels souvenirs je vais garder de l'époque que je vis en ce moment. Dans 20 ans, quand je vais repenser a mes 20 ans, qu'est ce qui va me revenir en tête?

Je sais que les petites peines que je vis, et qui semblent immenses dans mon coeur parfois, je vais les avoir oubliées. Je sais que les chicanes de filles qui me rendent triste, je vais en rire. Même chose pour les gars pour qui j'ai pleuré...Si ça n'aura plus d'importance dans 20 ans, pourquoi j'en accorde autant à ces choses aujourd'hui?

Et les joies? Lesquelles resteront gravées dans ma mémoire? Parfois, je vis des moments de bonheur total ou j'essaie de capturer chaque instant...Mais chaque minute qui passe rend ces souvenirs plus flous... Je trouve ça triste. En même temps, ces souvenirs sont remplacés par d'autres souvenirs heureux...C'est une roue qui tourne, c'est la vie !

Mais j'aimerais tant garder tous les moments en tête...Les soirées mémorables, les voyages, les beaux paysages, les premiers baisers, les fous rires, les girls night...

jeudi 6 août 2009

There are many things that I would like to say to you but I don't know how.

Ohh c'est pas ma meilleure journée à vie ça !

J'ai tellement de trucs que j'aimerais dire, tellement de pensées à exprimer, et jsuis incapable de mettre de l'ordre dans tout ça. Je sais pas comment dire ce que j'ai à dire...


Bien triste pour une fille qui étudie en communications...

mardi 4 août 2009

He's just not that into you

En parlant avec mes amies, j'ai réalisé qu'on perdait beaucoup trop de temps de notre vie à analyser et essayer de comprendre chaque geste ou chaque parole que les gars font ou disent. Il n'y a tout simplement rien à comprendre.
Je m'explique.

Avez-vous vu le film He's just not that into you (Laisse tomber, il te mérite pas!) ? C'est tiré d'un épisode de Sex and the city qui est lui-même tiré d'un livre écrit par un des scripts de Sex and the city, Greg ! Ce livre est ma Bible relationnelle ahah. Greg nous le dit: "Si un gars ne t'appelle pas, he's just not that into you. Si un gars n'est pas prêt à être dans une relation, c'est qu'il n'est pas prêt à être dans une relation avec TOI. Tu es fabuleuse, Laisse tomber, il te mérite pas !"

Et Greg a tellement raison ! On passe notre temps à essayer de trouver des excuses aux garcons. Et ces excuses sont RAREMENT réalité...Il y a des exceptions, bien sur, comme dans tout, mais on ne peut pas se fier la-dessus, car on ne sera PAS l'exception ! Et au fond, quand on y pense bien, c'est juste le gros bon sens ! Mais dans une relation, on devient aveugle, c'est bien connu, et on perd tout notre bon sens...

Parfois, je me dis que je suis dure...Surtout face à mes amies qui ne sont pas embarquées dans la "Greg Religion" ahah. Des fois, je me dis que je passe peut-être à côté de belles choses...Mais je suis toujours d'accord pour analyser la situation et laisser une deuxième chance au courreur quand je crois que ça peut en valoir la peine...J'essaie de ne pas m'en faire à la première offense non plus, mais "Fool me once, shame on you, fool me twice, shame on me".

On doit juste arrêter d'excuser tout, tout le temps, on vaut mieux que ça, c'est Greg qui le dit :P

dimanche 2 août 2009

L'Équilibre intérieur, c'est fragile.

J'en ai parlé, j'avais décidé ici d'arrêter de dater pour un bout. J'avais décidé ça en partie à cause d'une date que j'ai eu il y a un mois...Vraiment une belle soirée, mais le gars ne m'avais pas donner de nouvelles et ne m'avait pas rappeler suite à ma tentative...Je ne comprenais tellement pas...J'avais vraiment perçu quelque chose, des étincelles, et j'étais sure que c'était mutuel...
Bref, ça m'avait touché...Je peux comprendre ne pas avoir de nouvelles quand la date est poche, mais quand on s'est bien entendus et tout, ait au moins la classe de me dire pourquoi y'aura pas de suite...
C'était la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. J'étais tannée de rien comprendre, tannée de me poser des questions, tannée de vivre des moments qui ne m'apportaient rien...
Bref, aujourd'hui, un mois plus tard, j'ai eu des nouvelles du gars. "Mieux vaut tard que jamais, hein" que je lui ai dit. Je crois qu'il n'a pas détecté le sarcasme. "Je suis désolé de ne pas t'avoir donné de nouvelles plus tôt, j'ai eu la chienne de m'embarquer dans une relation." Same old shit. Mais c'est pas fini...Il me dit: "On peut se revoir si tu veux..."
Et voila. Je suis ici, à encore me poser des questions à cause d'un gars. Ma résolution de ne plus m'en faire à cause de vous n'a pas tenu longtemps longtemps, chers garçons, c'était fragile...
Ahh god. Que faire maudiiine?
Au fond, je sais que c'est pas ça que je veux...Mais y'a une partie de moi qui a envie de vivre cette histoire jusqu'au bout...

vendredi 31 juillet 2009

30 choses avant 30 ans...

Je pensais a ça en revenant du travail tantôt, et je me disais que la jeunesse, ça passe trop vite. Je me suis dis que jusqu'à 30 ans, j'allais encore pouvoir prétendre être jeune. Et comme les vrais adultes me disent : "Tu dois en profiter pendant que tu es jeune!" Voici donc mes 30 trucs à faire avant d'avoir 30 ans :

1. Apprendre à manger avec des baguettes.
2. Designer un vêtement moi-même et la seule à le porter.
3. Finir d'écouter tous les "TV shows" que je veux écouter, c'est-à-dire, beaucoup.
4. Acheter un condo/une maison.
5. Trouver THE ONE.
6. Gérer des employés.
7. Apprendre à utiliser un Barbecue.
8. Aller à Las Vegas.
9. Clubber à New York.
10. Recevoir un diamant en cadeau.
11. Visiter la Californie, en particulier le Golden Gate et la colline d'Hollywood. Ah oui et marcher sur le Walk of fame.
12. Frencher dans la côte du monstre.
13. Aller en Grèce.
14. Être demoiselle d'honneur à un mariage.
15. Apprendre à jouer de la guitare.
16. Cruiser un livreur.
17. Écrire une lettre d'amour et la donner.
18. Être marraine et/ou matante.
19. Embrasser une célébrité.
20. Retourner à Nice et y regarder un lever de soleil en amoureux.
21. Écrire une chanson.
22. Avoir un placard à chaussures.
23. Faire un shooting photo.
24. Aborder un inconnu. Je le faisais quand j'avais 13-14 ans, mais disons, aborder un inconnu maintenant que je suis consciente des risques de rejet que ça comporte.
25. Faire l'amour sur la plage.
26. Prendre un cours de maquillage.
27. Me faire servir le petit-déjeuner au lit sans avoir à le demander.
28. Enfin battre quelqu'un au bowling.
29. Faire upgrader mon tatoo.
30. Élever un chiot.

lundi 27 juillet 2009

Panne

Ça marche pas. J'arrive pas à mettre mes vieilles dates comiques par écrit, c'est à chier mes textes...Pourtant, j'ai l'impression de tenir quelque chose quand je raconte tout ça à mes copains et qu'on rit bien. Bref, j'ai perdu la touch de l'écriture...

Je pourrais écrire sur des nouveaux trucs, si je faisais pas la grève des dates. Ouais. Je me suis rendu-compte que c'était devenu un jeu et que j'enfilais les rendez-vous poches sans rien en retirer. Quelques verres et de repas gratuits, oui, peut-être, mais des soirées vides...À quoi ça sert? Ce n'est pas ça que je veux de toute façon. Je veux de la complicité, des regards qui ont du sens, des sourires vrais, des baisers qui veulent dire quelque chose, des conversations qui ne finissent plus, des fous rires...Ça ne sert à rien de forcer les choses si cest pour avoir du fake.

C'est l'été (Oui, oui, je vous le jure.) et je vais prendre du temps pour moi, pour mes amis, pour retrouver qui je suis. Je ne ferme pas la porte au destin...mais il devra venir me chercher, parce que pour l'instant, j'ai plus tellement confiance en lui.

samedi 25 juillet 2009

Beau réveil.

Quoi de mieux que se réveiller à coté d'un roux poilu?

Qui a besoin d'un homme quand on a un gros chat roux nommé B.R. qui nous bave dessus et nous liche pour nous réveiller? :)

lundi 20 juillet 2009

Puro

Quand j'ai commencé à être réceptionniste, j'avais de grands espoirs de voir défiler devant moi des sexy livreurs. J'esperais vivre une histoire à la "Legally blond" mais sans le cassage de nez.

Triste pour moi, a mon travail, il y avait seulement un viel édenté à l'odeur douteuse comme livreur. Il laissait mon lieu de travail puant même de longues minutes après son départ. Il nous faisais tous chier, disons-le, avec ses questions d'itinéraires. Non mais, arrive en ville, achète toi un GPS, tu es livreur ! En fait, ce n'est pas ces questions qui étaient si chiantes, c'était ses manières. Il n'en avait tout simplement pas.

Bref, vous vous doutez bien que mon histoire d'Homme ne sera pas à propos de lui. Non, un jour, ca a changé. Un après-midi d'hiver, Puro, jeune livreur au sourire sexy, est entré. WOW. Ce n'était pas un sex symbol, mais moi, un sourire ravageur comme ca, je craque. Le Monsieur puant se pointait toujours le matin, mais en après-midi Puro était là, pour me redonner espoir en la vie (Ahah, pas tant.) Pas de chance par contre, mon téléphone sonnait toujours au moment ou il mettait le pied dans ma réception. Je me surprenais à l'attendre, sachant qu'il passait vers 2h46, précisément. Il n'était pas toujours là, n'ayant pas toujours de paquets pour nous. Un après midi, je suis enfin libre à son arrivée (Surprise, à 1h46). Pour la première fois, on échange plus qu'un sourire...

Ca s'arrete là, je n'ai pas de punch. On a échangé des banalités sur nos journées...Maintenant, j'attend impatiemment une suite. Pathétique, right? Je me suis convaincue que la prochaine fois que je le verrai, je dirais quelque chose de plus que Salut! Ca va? ... À suivre hein...!

Ah j'oubliais, je n'ai pas vu le puant pas de dents depuis deux semaines....Je me demande s'il est mort?

dimanche 19 juillet 2009

Pourquoi les papas sont sexys?

J'prenais une petite marche tantot, et j'ai vu environ trois hommes sexys, chacun avec un kid !

Ça m'arrive toujours ces temps-ci, trouver un cutie, et me rendre compte que c'est totalement un dad. Et c'est pas des Monsieurs la, c'est des types pas tellement plus vieux que moi...

Me semble qu'à mon age, j'me vois pas du tout belle-maman.

mercredi 15 juillet 2009

La première fois

Bon. Tant qu'a se lancer dans le racontage de dates, pourquoi ne pas commencer avec la première fois. Celle ou tout a commencé.

Je venais d'avoir 17 ans. Secondaire 5. J'avais connu des garcons. Pas beaucoup. J'avais eu des petits frenchs, du petit niaisage, mais je n'avais à peu près jamais été seule à seule avec un gars. Toujours avec d'autres amis, à quelques exceptions près. Bref, j'étais un peu retardée.

Toujours est-il que c'était l'époque de DoYouLookGood. Charmant. Pour les jeunes, DoYou LookGood est un site ou on mettait notre photo et les gens nous notaient sur une échelle de 1 à 10.

C'est la que j'avais rencontré le Cégepien. On s'était donné rendez-vous dans sa ville, à 15 minutes d'auto de mon village. Il neigait intensément ce jour la. La première tempête de l'année. La première tempête de ma vie de conductrice. Il a eu pitié de ma peur de conduire et a décidé de venir me rejoindre dans mon village.

Mise en situation : À l'époque, mon village ne contient que deux choses toujours ouvertes après 9 heures : Une pizzeria crasse, et un Subway. Ah et des dépanneurs, mais tu ne dates pas fort fort dans un dépanneur.

J'ai 17 ans, pas question que j'invite Cégepien chez moi et qu'il voit mes parents. Ce serait LA HONTE. Bref, va pour le Subway. Au revoir romantisme.

Nous arrivons au Subway (désert évidemment)et je commande un Coke diète (plus ca change plus cest pareil) et lui RIEN. Nerveuse, je dépose mon coke diète sur la table, l'accroche en m'asseyant, et il renverse partout sur la table et mon manteau blanc. You never get a second chance to make a first impression qu'ils disent hein...

Nous changeons de table pendant que l'employée (ma meilleure amie d'enfance avec qui j'avais perdu contact, oh joie) nettoie mon dégat. Cégepien passe la soirée (en fait, l'heure et quart) a me répeter à quel point il est un homme mature depuis qu'il est au Cégep parce que dit-il "on prend tellement une coche de maturité intense au Cégep". Rapellons ici que je suis encore au secondaire.

Bref, je passe un mauvais moment, je le trouve hautain et il me trouve probablement imature, tsé, je suis pas encore au Cégep.

Il m'aide tout de même a balayer ma Néon Mauve pour parcourir la minute de voiture que je dois faire pour retourner dans le confort de mon foyer.

Nous nous sommes jamais reparlé.

Et voilà comment ma vie de dateuse a débuté.
À ce moment, j'étais loin de me douter que cette soirée était la première d'une trooop loongue série !

lundi 13 juillet 2009

On aime nos amis.

En voila un qui a su résumer l'essentiel de ma vie amoureuse en une seule ligne.

S.:
"Toi, prends-tu une pilule anti-morons bientot??? "

Merci de votre soutien les copains. Ahah (L)

Mon blog rose

Voila.

Après tout ce temps passé à écornifler les blogs des autres, j'ai maintenant le mien.
Parce que moi aussi j'ai des choses à raconter. Parce que moi aussi j'ai du méchant à sortir.

À la base, pour vous raconter ma vie de célibataire et mes rencontres toutes plus ratées les unes que les autres. Ces dates qui tournent mal, ces garcons étranges, ces histoires farfelues, ces rendez-vous charmants. Moi , J., parfois en confiance, parfois intimidée, parfois charmée, parfois moi-même, parfois une autre...

Donc un blog pour partager mes prépéties de single ladie, mais aussi pour partager mes pensées de toutes sortes. Dieu sait que je suis reconnue pour penser trop.

J'espère que vous vous amuserez dans mon esprit de jeune rêveuse, autant que je le fais.

Enjoy!