dimanche 25 juillet 2010

L'été.

J'ai encore envie d'écrire, j'ai encore besoin d'écrire. Mais cet été, les choses ont changé.
D'une part, les gens ne bloguent plus, les gens ne commentent plus. Ça n'incite pas à écrire. Parce que même si j'écris pour moi, il est certain que le but d'un blog public, c'est d'avoir un public, aussi minime soit-il. Sinon, à quoi bon publier...
D'autre part, mon été est tellement...différent. J'ai changé. Je vis plein de choses, mais je suis tellement incapable de les assumer, de les comprendre, de démêler mes sentiments, que je n'arrive pas à mettre tout ça sur papier. Ou sur clavier dans le cas présent. Difficile d'écrire quand je n'arrive même pas à m'expliquer ce que je ressents. Quoi que ça pourrait m'être bénéfique, who knows.
Et quand je dis que j'ai changé, c'est aussi que mes actions sont guidées différemment. Et ça ne fait pas des très bons textes. Avant, j'étais la J. insouciante, qui agissait seulement selon les envies, dans la limite du respect des autres. Depuis l'été dernier, j'ai voulu changer, je l'avais même écrit ici. J'agis maintenant beaucoup en fonction du respect de moi-même. Mais, j'ai de la difficulté à trouver un juste milieu.... mes (non) actions sont maintenant guidées par la peur. Peur d'avoir mal, peur du rejet, peur de tout. Je n'ai pas l'impression d'être assez forte pour assumer mes décisions et vivre pleinement mes sentiments, bons ou mauvais. Donc je ne préfère rien vivre, ou si peu. Mais bon, j'imagine que cette prise de conscience va me permettre d'essayer de me rapprocher un peu plus de l'insouciance...

dimanche 30 mai 2010

La marde.

Que quelqu'un ignore ma demande d'ami sur Facebook. Ça me fait chier.

Croiser quelqu'un que je ne veux pas croiser, car ça me remet dans des mauvais souvenirs. Ça me fait chier.

Acheter un vernis à ongles 5$, l'appliquer, et se rendre compte une fois qu'il est sec qu'il look à peu près pareil comme mon autre vernis à 5$. Ça me fait chier. Surtout que je suis pauvre.

Ouvrir le frigidaire et me rendre compte qu'il n'y a rien pour à manger. Ça me fait chier.

Ce sont des trucs anodins. Mais tout ça mis ensemble... Ça me fait très chier.

Bref. Je m'en vais à New York. Ça, j'aime.

lundi 24 mai 2010

Histoire de 7ème match.

Ça fait longtemps que je n'écris plus assiduement. Manque d'inspiration, de temps, de commentaires, I guess.

L'été est revenu, et mon goût d'écrire aussi. Et mes folles histoires aussi.
****

L'histoire que je veux vous raconter aujourd'hui n'est pas tout à fait une histoire d'été. Je portais encore mon petit manteau quand ça c'est passé. C'est une histoire de séries éliminatoires.

Lors du 7ème match du CH contre Pittsburgh, moi et ma meilleure amie avons décidé d'aller encourager Mike Cammalleri et sa bande au Boston Pizza. Les pichets de sangria se vidaient rapidement ce soir là. J'avais spotté un homme. On se faisait des petits regards. Mais il était avec mon cousin, et comme mon cousin a 18 ans, j'avais abandonné le projet. Je me disais tout simplement que cet homme au chandail mauve avait l'air bien vieux pour son âge d'ancien mineur. J'ai spotté un autre homme. Mais c'est mon amie qui lui parlait en fin de compte. J'ai donc décidé d'aller parler avec mon cousin pour passer le temps.

Je lui demande bien subtilement : 'C'est qui ton ami au chandail mauve, il sort d'ou et il a quel age?'
Lui de répondre: 'C'est pas mon ami à moi, mais il s'apelle P. et a25 ans. '
Et c'est la qu'il crie : 'P. vient ici, elle c'est ma cousine J.' (le tout avant de se sauver avec toute leur bande, nous laissant moi et P. complètement seuls)


Parle parle, jase jase, et je suis fucking genée malgré mon état d'ivresse, tellement il est beau. Je regagne mon siege pour le reste de la partie. On continue à se faire des regards. Oh my gosh, il n'est tellement pas boyfriend material, mais il est siiii HOT. On passe les dernieres secondes du match ensemble. Il me touche peu subtilement. Je le laisse faire avec joie.

Après la partie, il s'en va au célebre bar de mon cégep. Moi et mon amie savons pas trop ou se diriger. Alors qu'on est en caucus, P. vient me voir pour essayer de me convaincre le suivre. Comme il doit suivre ses amis, on s'échange nos numéros et il me dit 'À tantôt'. Et m'embrasse passionément. J'en ai le souffle littéralement coupé. Wow. Bon, autre preuve qu'il était complètement drunk et pas du tout boyfriend material, mais j'étais toute aussi drunk donc incapable de m'en rendre compte.

Alors qu'il est parti, mon amie vient me voir en panique pour me dire: 'J., il a une blonde...'

Fuck, fuck, fuck, fuck, fuck. J'hais avoir vécu ça. J'y repense, il avait une photo de kid en fond d'écran de son cell quand j'ai entré mon numéro. Le sien? Difficile à dire...

Je le texte : 'ouain bien tu diras salut à ta blonde de ma part...."
Lui: 'J'ai pus de blonde'

Ok, à ce point-ci, qui croire? Je saurai jamais la vérité, mais peu importe. Je tourne la page et je ne laisserai pas ça ternir mon souvenir. Bref, j'ai désaoulé d'un coup, décidé de ne pas aller à ce bar mais plutôt suivi mon amie et son homme dans un autre bar (une histoire à suivre).

Le type m'a quand même texté toute la soirée pour que je le rejoigne. Mais en dégrisant, j'avais aussi retrouvé ma raison. Et les histoires comme ça, j'ai déjà donné. J'ai donné fois mille. Et je n'en veux plus.

Je garde tout de même un beau souvenir de 7ème match. J'ai de la difficulté à me souvenir des dernières secondes de la partie, mais le souvenir de son bras sur le mien est bien clair. Et j'ai un beau baiser de plus à mettre dans ma boîte à souvenir.

samedi 10 avril 2010

Mario Bros.

Depuis un certain temps, style, de novembre à février, j'étais quand même bien dans ma peau de célibataire. Ben, je n'étais pas vraiment bien, mais disons que je m'étais résignée à ce statut.

Jusqu'au jour ou j'ai rencontré Mario.

Ce n'est pas un faux nom. Mario avait 31 ans. Mais il était sex Mario. Sauf quand il parlait. Mario me racontait sa vie de marde de célibataire de 31 ans, tous ces mauvais choix, toutes les ruptures qu'il avait eu dans l'espoir de mieux, tout le désespoir de repartir à zéro quand tout le monde avance. Malgré son désespoir affich. de Total Loser, je l'aimais bien moi Mario. Je voulais qu'il m'embrasse. Il était si grand. C'est l'fun embrasser des grands sans raison. Bref, je m'égare.

Après cette soirée, j'ai commencé à m'inquiéter. Mario, dans tout son désespoir, m'avait un peu alarmé. Non seulement Mario, mais toutes ces femmes de 30 ans complètement démunies que j'avais vu au bar. Je me suis vue dans cette situation. Et j'ai eu peur. Et j'ai douté de mes choix. Et je me suis sentie tellement seule.

Aujourd'hui, je doute encore de certains choix. Mais je sais que ces décisions ont été prises pour le mieux. Dans l'espoir de meilleur. Et ça arrivera peut-être. Mais j'ai peur. Je ne veux être une Mario(E) 2.

Je ne veux pas devenir comme ça, mais je ne pourrai pas nécéssairement l'empêcher. Parce que j'ai UNE chose (techniquement), que je ne pourrai jamais changer, et qui fait fuir tout les gars qui aurait peut-être voulu me connaître. Et ça fait TELLEMENT, mais TELLEMENT, peur. Et je sais, je le répete souvent, mais je regarde autour de moi et je me sens SI seule.

Et j'ai l'impression que je suis impuissante face à tout ça. C'est dég comme feeling.

vendredi 2 avril 2010

Mix on the rocks

J'aime organiser des évènements.
J'aime les évènements glamour.
J'aime quand le monde est joli.
J'aime les beaux vêtements.
J'aime l'alcool.
Par dessous tout, j'aime quand plein de gens que j'aime viennent m'encourager dans un évènement galmour que j'ai organisé ou le monde est beau dans leurs jolis vêtements et boivent un coktail pour une bonne cause.

Tous les ingrédients étaient réunis pour que je passe une des plus excitantes journées de ma vie mercredi.

Une journée épuisante, frustante, stressante, mais TELLEMENT thrillante, motivante, amusante, plaisante. Qui m'a fait sentir VIVANTE !

Toute cette introduction pour dire qu'à travers cela, il y avait ce gars. Que je suis supposée voir depuis longtemps. Sur qui j'avais basé, disons-le un peu (lire beaucoup) d'espoir, parce que TELLEMENT mon genre sur papier....

Et finalement, le courant ne passe pas.

Ça me fait de la peine, c'est un type bien, et j'ai l'impression qu'il me trouvait...'too much'? Mais, je sais que je suis qui je suis, et je n'ai pas l'intention de changer cela. Chassez le naturel et il revient au galop, de toute façcon.

Et je trouve ça triste, parce que, oui, on ne peut pas plaire à tout le monde, mais est-ce que ça se peut, plaire à personne? Parce que disons que ça fait tellement longtemps que le courant n'a pas passé....Ça commence à m'inquéter.

Et ça me manque, ça me manque tellement.

lundi 15 mars 2010

Les lundis sont les nouveaux jeudis.

L'horaire de travail à ma job a changé. Je me retrouve prise avec les lundis soirs miam. Encore avec lui.
Au début, j'étais fachée. Je voulais me débarasser de ce foutu sentiment, de ce fizz. C'est trop difficile de travailler avec lui. Je ne voulais pas que ça continue. Mais je n'avais pas le choix.
Ce soir, toute une soirée à rire ensemble, à bien s'entendre...J'avais l'impression de gagner des points...Je tombais de plus en plus vers la ligne à ne pas franchir...Il lachait des 'calls' sur des chix toute la soirée, mais je ne m'en faisait pas trop.
Jusqu'à 8 h 30. L'heure ou il terminait. L'heure ou sa BLONDE est venue le chercher.
PAWWW. Bruit de ma balloune qui pète.
Je ne trouve pas ça vraiment cool qu'il lance des calls sur d'autres filles toute la soirée quand il a une blonde mais bon. Malgré tout il me plaisait tant mais bon. Ça semble une histoire récente avec sa blonde, mais bon. J'arrive trop tard, encore.
J'ai peur. J'ai de plus en plus peur de la solitude. Je vois tout le monde autour de moi se caser, et chaque gars que je rencontre se révèle matché, pas intéressant, pas intéressé, gai...Parce qu'au delà de la déception que je ressens, c'est cette peur qui subsite.
Mais une partie de moi est soulagée. Fini le temps à m'en faire parce que je ne veux pas m'amouracher d'un collègue. Maintenant, je peux aller travailler sans passer ma soirée à essayer de plaire. J'espère juste que ma déception ne transparaitera pas dans mon attitude. Orgueil, orgueil, quand tu nous tiens...

jeudi 11 mars 2010

Jeudi.

J'aime les jeudis. J'hais les jeudis.
Les jeudis, je passe la soirée avec lui.
Mais on a pas le choix, on travaille ensemble.
La première fois que je l'ai vu, j'ai tout de suite fait WOW. Le gars est totalement mon genre. Pas loin de mon idéal physique mettons. Moins beau que Ryan Reynolds, ca c'est sûr, mais personne accote Van Wilder. Pour vrai, j'avais rarement vu un non-star autant m'attirer physiquement.
Mais ce n'est pas tout de suite que j'ai su que j'étais dans la merde. Ce jour là, on s'est serré la main, puis il a quitté pour le backstore. Par la suite, je n'ai pas vraiment retravaillé avec lui. Jusqu'au jour ou il nous a donné une formation.
J'étais déconcentrée tellement il était beau. Sérieusement. Mais, dès qu'il a ouvert la bouche, j'ai su qu'il me tapperait sur les nerfs. Il s'aimait beaucoup trop. Et les gens qui s'aiment trop n'ont pas d'espace pour aimer quelqu'un d'autre. Et j'ai trop besoin d'attention pour envisager quelque chose avec quelqu'un qui en a plus besoin que moi.
Février. J'ai un chiffre semaine à ma job. Horaire régulier. Il fait partie de la team du jeudi soir. Et dès le premier jeudi, je SAIS, jusque dans mes trippes, que je suis dans la marde.
J'ai beau dire à tout le monde qu'il est égocentrique et que je n'en peux plus. C'est vrai. Mais c'est comme de l'amour\haine. Je le veux. C'est physique. Je le feel quand il s'approche de moi. Quand il me sourit, quand il m'écoeure, quand il me traite de sale bitch, quand il me donne de l'attention. Il me gosse toujours un peu, comme on faisait genre au primaire pour avoir de l'attention. J'ai juste envie de lui arracher ses vêtements.
Pour vrai, je me sens incroyablement pas bien la dedans. J'ai comme aucun contrôle sur comment je me sens, et c'est vraiment difficile à vivre. Je n'ai jamais ressenti rien de tel. Je ne peux rien tenter parce que c'est un collègue et je ne le vois pas en dehors de la job, je suis aucunement en mode séduction avec mon grand t shirt...Si je le croisais dans un bar, peut-être, mais ça serait assez dangerous. Bref, je capote.
J'aime les jeudis parce que je les passe avec lui.
J'hais les jeudi parce que je les passe avec lui.
Je ne sais plus quoi faire avec tout ça.

mardi 23 février 2010

Oh je m'ennuie tant d'écrire. Je prend toujours des notes sur des sujets que je veux aborder. Je manque totalement de temps. J'ai plein de choses à dire mais zéro structure, surtout aujourd'hui. Get ready.

Je suis en dernière session d'université. Je suis à la croisée des chemins. Je suis occupée. Je suis seule. Je suis entourée. Je suis angoisse. Je suis sourire. Je suis dans une montagne russe.

Beau résumé de ma vie en ce moment. En boni, voici la phrase qui me représente le moins au monde en ce moment: Je sais ce que je veux.

Bref, Miam !

Dans un même ordre d'idées, c'est un peu problématique quand cette indécision implique une autre personne, qui doit subir les contrecoups d'une personne indécise. Surtout qu'en plus, Je suis orgueil, donc c'est difficile d'admettre que j'ai ZÉRO idée d'ou je m'en vais.

Sinon, j'aime pas les relations dans lesquelles on veut tellement rien attendre de la personne, parce que réellement, on veut rien de concret de cette personne, mais qu'on fini par être déçu quand même, parce que la personne agit en connard, sans même le réaliser, tout simplement parce qu'il s'en torche. On pensait s'en torcher aussi, mais on réalise que pas tant que ça, parce que finalement ça nous fait chier que la personne s'en torche.

En terminant, top 4 des chansons que j'ai TROP le goût de chanter fort quand ça joue dans mon iPod, mais que c'est semi-weird.
- Feliz Navidad
- Destin (Céline Dion)
- Do they know it's christmas ? (Ahah le thème ...)
- Party in the USA. (Pourtant, je n'ai pas 13 ans et demi?)

jeudi 28 janvier 2010

Je m'étais mise belle en pensant à toi.

Hier, j'aurais tant aimé que tu fasses WOW en me voyant. En fait, tu l'as peut-être fait, je ne le saurai jamais. Tu t'es assis à côté de moi avec ton sourire beaucoup trop cutie. J'étais si fière, je sentais que ma stratégie de me mettre chixe pour un cours de marketing à 6h30 le soir avait fonctionné. Quelle pensée de marde quand même, je me suis sentie au secondaire !

J'étais tellement fébrile. Pourtant, ça n'a pas coulé. Je ne le feelais plus, déjà. Tu ne m'a pas attendu après le cours, comme tu avais l'habitude de le faire. J'ai été déçue de moi-même, comme si je n'avais pas été à la hauteur. Probablement parce que j'avais tant anticipé ce moment, quand je me mettais chixe en pensant à toi.

Tu n'étais pas The One. Souriant, mais sérieux, quand moi je disais mes niaiseries et que je riais trop tout le temps, je te sentais rigide. Ce constat faisant nécéssairement de toi Not The One. Ce qui m'amène à essayer de chasser ce sentiment de défaite en moi. Comment gagner quand la personne n'est pas faite pour nous à la base?

Plus le temps avance, moins je sais ce que je veux....Au moins, j'ai une vague idée de ce que je ne veux pas, ce qui comprend un mec trop sérieux.

Ces jours-ci, j'ai tellement souvent l'impression de ne pas fitter in. Période de transition de la vie, entre la job que j'aime qui chie, la job que j'aime moins mais que j'ai envie d'aimer plus, l'envie d'être comme tout le monde, la peur de la fin des études, le stress du stage 2 et de la session trop chargée.

La bonne nouvelle, c'est que je recois mes lunettes dans 2 semaines et que je vais ENFIN, voir au tableau pour les 2 mois et demi d'études qu'il me restera à faire...Et ça, ça me met de bonne humeur, parce que en plus, je vais pouvoir me mettre chixe en pensant à lui, tout en me faisait un look fashion de jeune intello :)

Quel post décousu quand même, mais qui dit ce qu'il a a dire !

mardi 19 janvier 2010

La révélation.

Hier, j'ai eu une révélation bizare. Ça m'est apparu comme ça, sans raison. Je suis heureuse. C'est ça la révélation.
J'ai toujours pensé que j'étais malheureuse. Parce que j'avais souvent le ventre en compote, le coeur pris, la respiration qui faisait mal. Je n'avais donc pas de doute, si je ressens mon malheur dans mon corps, ça veut tout dire. Mais hier, j'ai compris que j'avais eu tort toutes ces années. Le mal physique, c'était mon angoisse. J'ai peur de tout, j'ai peur d'avoir peur, j'anticipe les situations nouvelles des semaines à l'avance. Je suis angoissée, mais tellement pas malheureuse. Et je suis contente de le réaliser. Parce que j'ai 22 ans, parce que c'est encore le temps d'aller de l'avant et de botter le cul à cette angoisse, pour être heureuse, tout simplement, sans questionnement.
Je ne sais pas trop pourquoi je ressens le besoin d'écrire un texte la-dessus aujourd'hui...En fait, les gens qui devraient lire ce texte n'ont pas l'adresse de ce blog.
Des gens qui devraient lire ceci pour mieux comprendre. Pour mieux comprendre pourquoi j'ai agis comme je l'ai fait dans le passé. J'ai fait de la peine à des gens, bien malgré moi. Mais souvent, c'était cette angoisse qui parlait. Je restais chez moi au lieu d'affronter mes peurs, au détriment de mes amis.
Ça fait déja quelques années que l'angoisse n'empoisonne plus ma vie, heureusement, mais je n'avais jamais vraiment compris le processus qui m'avait conduit là. Sans en être consciente, je commencais déjà à faire face à mes peurs.
Bref, aujourd'hui, je l'écris ici, je ne veux plus jamais laisser quelque chose empoisonner ma vie à ce point. Et je vous le dis, si quelque chose empoisonne la votre, bottez cette chose hors de votre vie. Si vous saviez comment ça fait du bien...
XOXO
J.

mercredi 13 janvier 2010

Cuba.

Avant tout, j'aimerais mentionner à tous ceux qui croyaient avoir le plus beau chat de la terre que votre vie est basée sur une foutaise. C'est moi qui l'avait, il est mort, et je suis maintenant propriétaire de sa réincarnation, qui torche également tous les autres chats.

Bon, ceci étant dit, j'ai passé une des semaines les plus merveilleuses de ma vie à Cuba. Je suis revenue depuis une semaine maintenant, et j'ai encore la tête et le coeur là-bas. Et je dois l'avouer, j'ai pas mal plus les blues post-voyage que ce que j'aurais pensé.

Je m'ennuie de la plage. Je m'ennuie des hot-dogs quotidiens à 3 heures du matin. Je m'ennuie de courrir pour attraper le déjeuner quelques heures plus tard. Je m'ennuie du chien aux mamelles. Je m'ennuie de me préparer le soir en écoutant TVA et en riant des gens pris dans les tempêtes de neige. Je m'ennuie de la fille qui crie poulet. Je m'ennuie d'avoir toute l'alcool que je veux quand je le veux. Je m'ennuie de Maykel le barman. Je m'ennuie des filles du front desk à l'air bête. Je m'ennuie du gars qui faisait une obsession sur la crème solaire et qui racontait les hauts et les bas de ce qui passe dans son derrière. Je m'ennuie des moments collés. Je m'ennuie des vieux monsieurs qui ne savaient pas se tenir. Je m'ennuie du premier soir, ou on découvrait. Je m'ennuie du 31, qui est encore flou, mais qui était si plaisant. Je m'ennuie de se sauver en taxi sur un coup de tete. Je m'ennuie même de la journée passée dans le lobby ou il faisait -30. Je m'ennuie de Cul. Et je m'ennuie même des joueurs de soccer trop caves pour la vie et des torontois creepy. Surtout, je m'ennuie énormément des gens rencontrés durant cette semaine si spéciale. Tellement de gens biens, qui ne feront malheureusement pas parti du quotidien ici...

Par dessus tout, je m'ennuie du quotidien tellement facile durant ce voyage. Je m'ennuie de la J. que j'étais. Pas de questionnements, seulement des actes, je faisais ce que je voulais quand je le voulais, sans trop penser aux conséquences. Et surtout, sans penser à l'avenir. Il me semble que la vie serait tellement plus facile si je pouvais transposer ca au quotidien. Je sais qu'il faut y penser parfois, mais moi je suis un peu trop extrême dans ce domaine.

En revenant ici, je m'imaginais que ce qui se passe à Cuba reste à Cuba. Que la bas, ce n'était pas la vraie vie et que rien qui s'y passait pouvait être transposé ici. Pourtant, après une semaine, je voudrais tant transposer certaines choses dans ma réalité, sans ma vraie vie...

Par contre, je me demande si j'ai envie de ça justement parce que je ne peux pas l'avoir (en théorie)... Ce serait bien mon genre et j'aimerais avoir une facon de départager ca...

vendredi 8 janvier 2010

Post du nouvel an

Ouain ben ca fait 20 ans que jai pas posté hein. Jai bien voulu faire un bilan du nouvel an, mais moi au nouvel an j'avais les deux pieds dans le sable cubain :) J'aurais beaucoup de choses à en dire...Ça viendra peut-être. Pour l'instant, je me sens paresseuse donc voici un beau bilan 2009 sous forme de questionnaire!

1. Qu'as-tu fait en 2009 que tu n'avais jamais fait avant?
La grève des hommes, être stagiaire, scraper mon auto, partir un mois en voyage....

2. Est-ce que tu as tenu tes résolutions de l'année passée, et vas-tu en faire pour la nouvelle année?
Je dois avouer que je ne me souviens pas des résolutions de l'an dernier. Oui je vais en faire pour 2010. Je veux continuer de prendre tous les moyens possibles pour me sentir mieux dans ma peau et dans ma vie.

3. Est-ce que quelqu'un dans ton entourage a eu un enfant?
Oui. Mon cousin, ma cousine, et une collègue de bureau.

4. Est-ce que quelqu'un dans ton entourage est mort?
Mes deux chats sont décédés. À environ 14 ans et 11 ans...Durs coups aussi absurde que cela puisse paraitre...

5. Quels pays as-tu visité?
France, Angleterre, Italie, Espagne, Cuba.

6. Qu'aimerais tu avoir en 2010 que tu n'as pas eu en 2009?
Je souhaite la même chose à chaque année: l'amour. Par contre, j'ai longtemps souhaité accepter ce manque là, et en 2009, j'ai fait des beaux progrès de ce côté.

7. Quelles dates de 2009 resteront à jamais gravées dans ta mémoire et pourquoi?
Le 13 mars pour l'aboutissement d'un projet proche de mon coeur et le début d'une carrière...et certainement du 10 mai au 9 juin pour l'aventure inoubliable que j'y ai vécu. Et à partir du 29 décembre pour un autre genre de voyage tout aussi inoubliable, surtout le 31 pour la journée simplement parfaite. Ha, et aussi un certain dimanche...Je n'arrive pas à me rappeler la date, mais ca a marqué la fin de deux amitiés. AHHH et certainement le 1er aout pour le show de mon groupe préféré.

8. Quel a été ton plus grand accomplissement de l'année?
Mon travail sur moi-même.

9. Quelle a été ta plus grande déception?
La fin de certaines amitiés. Et de voir que certaines personnes resteront toujours aussi méchantes.

10. As-tu souffert d'une maladie ou d'une blessure?
Oui, j'ai été malade pendant 2-3 semaines à la fin de l'été. Intoxication alimentaire + Insolation + Sinusite...Beau cocktail..

11. Quel a été ton meilleur achat?
Ma nouvelle voiture a certainement été mon plus gros achat, mais pas mon meilleur. Les deux voyages ont vraiment été des achats MERVEILLEUX !

12. Qui sont les gens dont l'attitude mérite une bonne mention?
Ma meilleure amie D. qui travaille tellement fort et mon amie C. qui lit mes tonnes de messages textes et me répond tjrs même si je crains.

13. Qui sont les gens dont l'attitude t'a causé des problèmes?
Ma cousine.

14. Ou as été dépensé la plupart de ton argent?
Auto et voyages (parties le fun) et vêtements et sorties (partie abusive)

15. Pourquoi t'es tu réellement excitée?
Bon, ca revient encore, mais les voyages ! UQAM en spectacle, quoi que ca m'a aussi beaucoup découragé. Et les hommes, comme dhabitude, surtout en première moitié de 2009.

16. Qu'est ce que tu souhaiterais avoir fait de plus en 2009?
Pas grand chose sincèrement, j'ai agi pour faire ce que je voulais faire en 2009 :)

17. Qu'est ce que tu souhaiterais avoir fait de moins en 2009?
M'intéresser à un certain gars qui était un très mauvais choix.

18. Quelle chanson associeras-tu toujours à 2009?
I got a feeling ...

19. Quelle a été ton émission de télé préférée?
Gossip Girl

20. Quel a été ton film préféré?
Inglorious Bastard je pense...

21. Comment décrirais-tu ton concept mode pour 2009?
Le concept mode de J.

22. Quelle a été ta plus grande découverte?
Le vin blanc ;)

23. Est-ce que tu as de nouveaux ennemis par rapport à l'an passé?
Non, toujours les mêmes :P Ahh, p-e un ajout...Bin, moi c'est pas mon ennemi, mais j'suis son ennemie je pense.

24. Qu'est ce que tu as voulu et eu?
Des voyages et de belles rencontres.

25. Qu'est ce que tu as voulu et n'a pas eu?
Trouver ma voie, trouver The One, trouver un job qui me passionne, agrandir mon cercle d'amis, le numéro de téléphone du gars qui chantait la Dame en bleu.

26. Quel est le plus beau compliment qu'on t'as fait?
Je sais pas :(

27. Qu'est ce que tu regrettes d'avoir dit?
Bien en fait, j'ai souvent dit le fond de ma pensée vraiment honnêtement, et bien que en majorité, je sois très fière de l'avoir fait, certaines vérités n'étaient peut-être pas nécéssaires.

28. Qu'est ce que tu regrettes de ne pas avoir dit?
"Vachier sale connard de marde, t'es clairement pas le bon gars pour moi, tu me mérite vraiment pas et je vaux tellement mieux que ça. Crisse moi patience et retourne dont fourrer des obèses.Va dire tes belles paroles à une autre assez cruche pour te croire." C'est violent hein ? J'aurais ajouté merci à la fin pour rester polie je pense.

29. As-tu fait des one nights?
Un.

30. Es-tu tombée en amour en 2009?
Non.

31. Qu'est ce que tu as fait pour ta fête, quel âge as-tu eu?
J'ai eu 22 ans et j'ai été mangé aux 3 brasseurs avec mes amis et certains m'ont suivi aux 2 Pierrots après. Mais concrètement, le jour de ma fête j'ai eu une journée stage+job. Excitant. Sérieux c'est à partir de cette année que je crois que ma fête va vraiment passer dans le beurre.

32. Quelle est la chose qui aurait pu arriver et rendre cette année encore meilleure?
Une histoire d'amour.

33. Qu'est ce qui a conservé ta santé mentale?
Mes amies, mon chat feu Bungee, les voyages.

34. Sur quelle célébrité as-tu le plus fantasmé?
Maxime Lapierre

35. De qui t'es tu ennuyé?
Les filles du Cégep.

36. Qui est la meilleure nouvelle rencontre?
Tous les gens vus en voyage.

37. Quelle est une bonne lecon de la vie que tu as appris en 2009?
Se trouver un job, c'est dur.
Les gens ne changent pas vraiment.

38. Quelles paroles de chanson décriraient ton année 2009?
Voyages, voyages.