dimanche 25 octobre 2009

Tout ce qui monte doit redescendre.

Bon j'en ai déja parlé ici. Je déteste me réveiller avec un arrière-goût dégeu de cauchemar.

Voilà, vendredi, ça m'est arrivé. Mais ce n'était pas un cauchemar. C'était même un beau rêve, en théorie. Sauf que LUI était dans mon rêve...Je ne sais pas trop pourquoi. Faut pas chercher à comprendre je présume. J'ai pas eu de contact avec lui depuis bientôt 2 ans. Je croyais qu'il ne me hantait plus, mais à cause d'un simple rêve, j'ai un arrière-goût dans le fond du coeur depuis 3 jours...

LUI n'aurait jamais du entrer dans ma vie. Les grosses lumières rouges DANGER flashaient dans ma tête depuis la première soirée ensemble. Mais on était si biens. Il était tellement tout ce que je voulais. En fait, non, mais je ne savais pas vraiment ce que je voulais. Bien, je voulais seulement être aimée...

La vie allait parfaitement. Je terminais le cégep, j'allais vivre avec mon amie, j'allais enfin étudier dans le domaine que j'aimais, je quittais le travail que je trainais depuis 3 ans pour aller faire la job (d'étudiante) dont je rêvais depuis des années. Et IL était dans ma vie. Je suis allée passée une fin de semaine à New York et me souviens avoir pensé (et dit) que la vie ne pouvait pas mieux aller. Et c'est dangereux penser cela, car ça ne peux que dégringoler.

Et puis, aussi soudainement qu'il était apparu, il est reparti. J'ai eu mal comme je n'avais jamais eu mal. Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi. Je crois que j'avais mis tellement d'espoir en cette personne...Je crois que c'est le seul dont j'ai vraiment été amoureuse. C'est à rien y comprendre. On était même pas ensemble.

Mais le problème, c'est qu'il revenait toujours. Et moi, je me faisais avoir. J'avais toujours l'espoir qu'on retrouverait ce qu'on avait eu. C'était stupide, je réalise aujourd'hui que tout ça était mort de son côté. En fait, je ne sais même pas si ça a déjà existé pour lui.

Il revenait égoistement, pour être sûr que je resterais totalement accro, pour être sûr qu'il aurait quelqu'un si ça tournait mal dans ses histoires...

J'ai tellement pleuré. Je me suis tellement demandé pourquoi. Ça m'a pris des mois digérer tout cela...En fait, je ne crois pas qu'on peux vraiment digérer ce genre d'histoire. On peut passer par dessus, continuer à vivre avec le sourire, sans le pincement au coeur à chaque respiration. Mais chaque fois que j'y repense, je lui en veux énormément d'avoir joué avec moi comme ça.

Voilà, il était dans mon rêve, on se revoyait, on recommencait à se fréquenter, et je ressentais ce que j'ai jadis ressenti pour lui. Et je me suis réveillée complètement seule. Et ça m'a remis dans ce mood dégeu que j'ai vécu pendant des mois...Ça a ressorti tous ces vieux démons que je croyais avoir réussi à combattre.

STUPIDE RÊVE.

jeudi 22 octobre 2009

22\10\09 : 21 ans et 361 jours.

Dilleme du jour: Laisser aller le destin ou forcer le destin? Quand on rencontre plus de nouvelles personnes et qu'on veut en recontrer, c'est quoi la procédure? D'habitude, ça vient assez naturellement, mais pas présentement.

Quote du jour: Tu te crois tellement spécial mais dans le fond t'es comme tous les autres. C'est triste, j'men criss. - M-P.G. (C'est si anonyme. Thanks pour ces belles paroles.)
Pour vrai, j'men criss pas. Si j'men crissais, j'serais pas en train d'écrire là dessus. Mais tu me frustre. Tu te penses tellement mieux. Tu crois que tes valeurs sont tellement biens. C'est pas vrai que t'es comme tous les autres. T'es encore pire. Eux ils ont jamais prétendu être des gens biens. Je sais que tu ne le réalise même pas, c'est une cause perdue...
Au fond, c'est à moi que j'en veux. Je m'en veux d'avoir cru que t'étais effectivement spécial.

Pour vrai, malgré ce texte, I'm over it.

Chanson du jour : Twenty-two de Millencolin.
"I'm twenty two, don't know what I'm supposed to do or how to be, to get some more out of me. I 'm twenty two, so far away from all my dreams. I'm twenty two, feeling blue."
Bon, c'est pas exactement comment je me sens, mais j'dois avouer que j'avais toujours cru que rendue à 22 ans, ma vie aurait plus de sens que ça. Je croyais être plus "settée". Et oui, j'feel blue. C'est déprimant voir la jeunesse s'éloigner.

Frustration du jour: Ville de Laval, je te hais. Mercredi, comme à tous les mercredi matins, j'allais me stationner à ma fidèle rue de Laval ou je me stationne toujours pour prendre le métro quand j'ai de l'école le matin. Après une heure de traffic, j'ai pas le gout de chercher du parking pendant 10ans, et je connaissais un spot ou y'en avait toujours. Bin les tarés de Laval ont décidé que ça prenait une vignette de stationnement de résident pour mon spot et les environs. Je pense que j'aurai pas le choix de prendre le damn autobus 9 les mercredi. J'aime pas la 9.

Plaisir coupable du jour: Écouter The Climb de Miley Cyrus fool pin dans mon iPhone ! Et avoir le goût de danser comme dans une comédie musicale.

samedi 17 octobre 2009

Le temps.

Je pense toujours au temps ces jours-ci.
Le temps que je n'ai pas. Je fais mon stage de façon intensive, 4 jours par semaine. Avec l'école et les devoirs que ça implique en plus. Ce qui me donne à peu près 32 secondes pour vivre dans mes semaines. Et le pire dans tout ça, c'est que mon compte de banque fond comme neige au soleil, ce qui signifie que temps ou non, je vais devoir caser un emploi dans cet horaire. Je suis en retard dans mes séries télés, ce qui n'arrive à peu près jamais. Je n'ai pas le temps de lire. Je n'ai pas le temps d'écrire, et ça me manque. Je n'ai même pas le temps de dormir. Angoissant.
Le temps qui passe sans qu'on s'en appercoive. Mine de rien, j'en suis déjà à deux semaines de stage, sur six. Oui, j'aime ça. Mais je commence à stresser. J'ai pris ça assez smooth les deux premières semaines, et j'ai plein de deadlines qui s'en viennent. Le mois à venir sera rushant de ce côté. En plus, et j'y reviendrai un de ces jours, faire ce stage me confronte à moi-même et à mon manque de confiance en moi à tous les jours qui passent. Je doute de chaque décision à prendre. C'est si épuisant psychologiquement....Angoissant.
Le temps qui passe trop vite. C'est bientôt mes 22 ans. Drama. C'est quoi cet âge de marde? J'ai rien fait, j'ai rien vu, j'ai rien vécu. J'suis bien trop petite pour avoir 22 ans. J'ai pas connu l'amour, j'suis pas prête pour le marché du travail, j'habite chez mes parents, et j'ai pas d'argent. J'suis pas une adulte, et j'suis pas sûre de le devenir un jour...J'ai déjà l'angoisse de l'âge à mon âge, ça part mal. Je vais me réveiller bientôt à 30 ans. Angoissant.
Ouain. C'est bien trop angoissant le temps.

samedi 10 octobre 2009

Mon Bunge. :(

Mon chat est mort. Ce n'est pas une métaphore, malheureusement, c'est brutal, mais c'est ce qui est arrivé. Bungee, mon bunge, mon ami, mon frère, mon gros tas roux...il est plus là.

Bungee partageait ma vie depuis 10 ans. Bungee avait pas besoin des mots pour comprendre, je pleurais, il venait se frotter sur moi. Bungee venait se coucher avec moi le soir, jusqu'à temps qu'il croit que j'étais endormie. J'avais découvert son petit jeu, alors je ne m'endormais jamais avant qu'il quitte mon lit. Il dormait plus loin et revenait me voir le lendemain au réveil. Bungee bavait sur moi quand il était content. Bungee est une des choses qui m'a le plus manqué lors de mon mois sur un autre continent, je le disais souvent en blague, mais c'était vrai...

Mais depuis quelques mois, Bungee n'était plus le même. On sentait que la fin s'en venait, même si on ne voulait pas se l'avouer. Hier, ma mère est partie chez le vétérinaire avec Bungee le faire soigner quelques minutes avant que je reviennes de mon stage. C'était même moi qui avait pris le rendez-vous, car j'avais mal de voir mon ami souffrir. J'étais convaincue qu'elle m'appelerait pour que je vienne le voir si ça tournait mal. Mais non. Hier, ma mère est revenue du vétérinaire les mains vides. Et c'était trop tard. Elle ne m'a même pas laissé dire un dernier adieu à mon chat. Je crois que c'est le pire dans tout ça. En plus d'avoir mal de ne plus avoir cette présence avec moi, je ressens une frustration indescriptible envers ma mère.

Je vis un deuil. Un deuil tabou. Qui peut comprendre la fille de 21 ans qui pleure sans arrêt parce que son chat est mort? Peu de gens, j'imagine....Bungee était dans mon quotidien depuis 10 ans. C'est plus longtemps que bien des gens que je connais. Sa présence a tellement été importante pour moi dans des moments difficiles, aussi étrange que cela puisse paraître...J'ai toujours pensé que je vieillirais en devenant une vieille folle avec ses chats. La vérité, c'est que j'en était déja une.

Et maintenant, je suis seule pour vrai.