mercredi 30 septembre 2009

L'espace d'une chanson

J'suis sortie du métro tout à l'heure. J'suis sortie du métro, et c'était Oh Look What You've Done qui jouait dans mes oreilles. Je me suis alors sentie comme une héroine de film. Les personnages qui viennent de ruiner leur vie marchent toujours au son d'une musique mélancolique comme celle-là. Aujourd'hui, c'était moi. J'étais fatiguée, la pluie tombait, il faisait froid, et par dessus le marché je n'avais pas de manteau. J'avais un milliard de devoirs, j'avais encore skippé un cours pour aller les faire, je n'avais plus d'emploi, et j'allais passer les trois prochains jours à soufrir le martyr sans mes dents de sagesse. Au son de cette chanson, je me suis soudain sentie tellement seule. J'avais tellement besoin que quelqu'un me prenne dans ses bras.

Et puis la chanson est finie. Et la fonction Shuffle de mon iPhone a accompli un miracle. Une chanson joyeuse quelconque résonnait maintenant dans mes oreilles. Je ne me souviens même plus laquelle. Mais avec l'ecouragement des paroles et l'adrénaline que me procurait le "beat", tout à coup, j'ai tout compris. Je ne suis pas malheureuse. Seulement fatiguée. J'ai les meilleurs amis du monde, je n'ai peut-être pas d'emploi, mais j'ai encore un minimum de temps pour vivre, les trois jours de souffrance vont aussi m'amener le repos, j'ai la chance de vivre dans une famille que j'aiiiiime, j'ai déja des offres d'emploi même si elles sont bidons, je suis différente, mais ça me donne aussi une personalité différente, dans le bon sens je crois. Par-dessus tout, dans moins de 7 mois, j'aurai un BACCALAURÉAT en poche! Yayy ! J'ai des projets de voyages, j'ai des projets d'apparte, j'ai des projets de carrière. J'ai la vie devant moi. Tout simplement.

Ok ok. Je n'ai pas l'amour. Je ne l'ai jamais eu. Si c'est le prix à payer pour le reste, je l'accepte. Pour l'instant. À court terme. De toute façon, avec tous les gars bidons que j'ai eu dans ma vie, je suis CLAIREMENT mieux seule. Je ne suis pas une victime, c'est important. En fait, si je suis victime, c'est de moi-même, de mes mauvais choix.

Chaque chose en son temps. Un jour, je vais vivre ce que j'ai à vivre. Et je crois que l'attente rendra les choses encore meilleures lorsqu'elles arriveront, lorsque celui qui méritera ma confiance et mon coeur sera mis sur ma route. En attendant, je vis ce que la vie met sur ma route. Avec le sourire. :)

samedi 26 septembre 2009

Les tristes aventures de J.

Les autos roulent à vive allure sous le chaud soleil de cette journée automnale. Une petite auto rouge est stationnée sur le bord de la 640, sur les clignotants d'urgence. À son bord, une fille vraiment très triste qui essaie de trouver sur son iPod LA chanson qui lui remontra le moral.

*Flashback*

Tout annonçait un merveilleux samedi. J. s'était réveillée à 8h59, une minute avant l'alarme de son réveil-matin. C'était un des petits bonheurs de sa vie, se réveiller et avoir cette précieuse minute de bonheur avant le lever. Cette minute qui lui permettait d'éteindre le réveil à la seconde près ou il se mettait à sonner. Elle avait alors l'impression de gagner une bataille contre ce sale con qui la réveillait tous les matins avec sa sonnerie trop agressante.

J. avait en plus le temps de vivre son moment privilégié du samedi. Un café, un bon déjeuner, et le cahier Weekend. Depuis qu'elle avait 10 ans, elle attendait impatiemment son supplément du Journal de Montréal du samedi, qui lui annoncait toutes les nouveautés culturelles.

J. n'avait pas l'habitude de se lever aussi tôt un jour de congé. Mais elle avait un examen, qu'elle avait dû repousser cet été à cause de cette foutue sinusite qui l'avait mise K.O. durant trois semaines. À présent, elle avait hâte de se débarrasser de ce dernier vestige de l'été. Et elle était prête. Ça se déroulait à son ancien collège en plus, elle ressentait une douce nostalgie. En une heure elle allait expédier cet examen dans la catégorie DONE, exactement comme au bon vieux temps du Cégep.

Ensuite, J. allait prendre la route. Elle allait visiter son amie Sunshine, déménagée depuis 2 ans à Québec pour l'université. Elle avait si hâte ! Encore un évènement qu'elle avait dû repousser cet été pour cause de maladie. En 2 ans, J. n'avait pas encore eu le temps d'aller visiter Sunshine, car les deux demoiselles travaillaient tous les weekend. Depuis cet été, ça avait changé, mais étant occupées, les filles avaient seulement eu un weekend libre en commun. Mais J. était malade. L'école recommencée, J. s'était dépêchée de booker une nouvelle date pour voir son amie, avant de recommencer à travailler les weekends.

Bref, J. était heureuse, tout simplement. Examen expédié, Weekend, Soleil radieux, 3 heures de route en liberté (J. aimait être seule avec ses pensées) et de la bonne musique, un CD spécial road trip.

Tout semblait aller pour le mieux. Les autos roulaient à vive allure sous le chaud soleil de cette journée automnale. Mais dans la petite auto rouge, J. pleurait sa déception. Elle essayait de se calmer en écrivant ce texte sur une feuille mobile. Parce qu'un cristie de flat est venu gacher sa journée parfaite. Sur une roue de secours, on peut pas aller à Québec...

P.S. Elle n'a même pas trouvé de chanson pour lui remonter le moral.
P.S.2. Partie Remise pour Québec, ce sera à l'Action de Grâce, et elle envisage l'autobus.

dimanche 20 septembre 2009

What If?

Aujourd'hui, c'est le genre de jour que je remets tous mes choix en question. Je pense beaucoup trop. J'suis même pas capable de mettre mes pensées en ordre tellement j'ai de pensées.

Hier soir, des vieux souvenirs sont revenus. J'avais oublié que je m'étais sentie comme ça (Thanks alcool) et ce matin ça m'est revenu. Pour diverses raisons, deux garçons spécials me sont revenus en tête. Tsé, le genre de personnes que tu as seulement envie d'oublier, mais qui te poppent dans la tête pour un sourire trop ressemblant ou un polo comme celui qu'il portait, ou à son prénom évoqué dans une conversation, ou un maudit statut facebook...Et les regrets s'en mêlent, malgré le temps qui a passé.

Garçon 1. Avec qui je n'ai jamais rien pu tenter, parce que ma vie est une question de mauvais timing. Même ma naissance est un mauvais timing. Et ça me suit tout au long de ma vie. Il avait vraiment tout ce que je pouvais désirer, mais il n'était pas libre au bon moment. J'ai choisi de m'éloigner pour ne pas me faire mal, quand tout ce que j'avais envie de faire, c'était le découvrir (et lui danser ma chorégraphie démoniaque de DON'T CHAAA!).Le gars m'avait entendue chanter, thanks Guitar Hero, et semblait m'apprécier quand même, j'aurais peut-être du rester dans le décor ahah...Y a rien qui arrive pour rien hein, si c'est THE ONE, on sera ensemble un jour ou l'autre...

Garçon 2. C'est tout simple, mon damn manque de confiance en moi m'a empeché d'ouvrir les yeux et de voir ce qu'il y avait à voir. Je doute fort que nous avions un futur, mais maintenant, je ne pourrai pas en avoir la confirmation.

On dit toujours qu'on veut vivre de façon à n'avoir aucun regret, mais je crois que c'est impossible. L'important, c'est d'apprendre de nos erreurs, et d'avoir le moins de regrets possibles...

vendredi 18 septembre 2009

Update du dernier message - Lire le message précédant avant, sinon c'est bien moins cool.

(*&??**?%$/&("/$% Comme ils disent dans les Tintin quand ils veulent sacrer...je viens TOUT JUSTE d'apprendre, à 15h45, que mes examens de demain sont fucking ANNULÉS !

Et reportés au 17 octobre de marde. En tout cas, c'est plus vraiment des cours d'été quand ton examen est presque dans la mi-session d'automne.

Le pire dans tout ça, c'est que j'avais étudié. Ça sera tout à recommencer dans un mois. À travers mes devoirs de session d'automne. Damn.

Dire que j'avais gardé mon vendredi soir pour étudier comme une geek. J'vais surement boire pour oublier, en écoutant des séries télé, alone pcq tout le monde a quelque chose de prévu on so short notice. Miam beau programme de marde.

J'suis fachée.

N'importe quoi.

J'ai envie de tout sauf d'étudier. Surtout d'étudier pour des cours d'été, alors que la session d'automne est recommencée depuis deux semaines et que j'ai déjà des devoirs. Mais j'ai deux examens demain. Deux examens le dernier samedi de l'été. Parce que les cocos, lundi, c'est l'automne pour vrai, genre sur le calendier là. Bref, j'ai pas envie d'étudier. Alors je lis, je dors, j'écoute des séries télé...J'ai accepté un remplacement au travail, en me disant que je n'aurais pas d'autre choix que d'étudier dans mes temps morts. Mais j'ai lu les journaux, des blogs, vérifié mes courriels 3947238 fois, j'ai transcrit mes notes d'italien, et la j'écris...même pas un texte utile, même pas un texte profond. Tout pour ne pas étudier. Procrastination vous dites? Mais non! Faire des travaux, je ne repousse pas ça, mais étudier, ça me fait vomir. Le bourrage de crâne, je déteste!

Bref. C'est même pas à propos de ça que je voulais écrire. J'ai un texte en tête à propos de Brooke Davis et sa vie de rêve. Mais ça ne sera pas pour aujourd'hui. Quelle agace je fais!:) Brooke mérite son propre texte, pas une deuxième partie d'un texte moche sur l'étude. Je voulais écrire sur la famille, parce que mon père est venu me porter du Tim Hortons au travail, comme le meilleur papa au monde, mais j'ai trop de choses à dire et ça va demander de la concentration, je garde ça pour l'étude ;) Je voulais vous parler de mon stage, mais y a encore rien de sûr et je ne veux pas briser ma chance. Je voulais vous parler de mes amis, mais le concept est présentement en restructuration dans mon cerveau. Je voulais vous parler de mon cours d'italien si le fun, mais ça ne vous intéresse pas.

Ça fait que je ne vous aurai pas parlé de grand chose aujourd'hui, mais mine de rien, j'ai encore repoussé mon étude de 30 minutes. I'm that cool.

Bonne journée :)

mardi 15 septembre 2009

Don't Speak?

Dans les dernières semaines, j'ai choisi de parler. J'ai choisi de poser les questions qui me brulaient les lèvres, j'ai choisi de dire des choses qui me tracassaient depuis trop longtemps.

Dont get me wrong, j'aime tant parler. J'en dis généralement trop. Mais lorsque j'étais certaine que le fait de parler pourrait avoir trop de répercussions, je me taisais.

Dernièrement, j'ai choisi d'assumer ces répercussions. Elles sont arrivées, comme je m'y attendais. Je pensais être démolie. Je pensais avoir du mal à assumer les conséquences de mes paroles. Je pensais que je ne voudrais même plus me regarder dans le miroir.

Pourtant, je vais bien. Pour combien de temps? Pour toujours j'espère. Oui, il m'arrive d'être triste. Triste, lorsque je constate ce que j'ai perdu. Pertes temporaires, j'ose l'espérer. Je continue toujours à espérer. C'est peut-être ça qui me tient debout. J'ai toujours trop d'espoir en la vie.

Ce qui ressort de tout ça, c'est le soulagement que j'ai ressenti en parlant. Depuis quelques temps déja, je me sentais comme si j'avais le poids du monde sur mes épaules. Ce poids m'a enfin quitté. Subsite un petit pincement au coeur, un vide, qui se comblera avec le temps, avec les nouveaux projets, les nouveaux rêves...

samedi 12 septembre 2009

Time of your life

J'ai de la misère à croire que ça va bientôt faire 5 ans.

On était une famille. On était les 90 PEI. Puis, un matin, nous étions 89.

Je n'oublirai jamais la sensation que j'ai eu en tournant le coin pour me rendre au "corridor des inters". Je savais que je trouverais mes amis en pleurs. Je savais que tu ne serais pas à nos casiers voisins pour nos niaiseries matinales. Je savais que j'ouvrirais mon casier et que je trouverais ce message de toi au feutre noir, que nous n'avons jamais effacé d'ailleurs.

Un magnifique jour d'automne, un scooter, pour la dernière fois de l'année probablement. Un soleil trop aveuglant et Paf, ça en était fini. Trop tôt, trop vite, trop jeune. Mes enfants n'auront jamais de scooter. On était en secondaire 5. On avait la vie devant nous. Pas toi. Tu nous as sorti de l'enfance, de l'innocence.

Comment oublier nos milliards de conversations MSN? Je pense à toi à chaque fois que j'entends cette chanson de Good Charlotte que je te dessinais avec les smileys... ! Comment oublier ces matins à chanter Time of your life ? Qui me donne des frissons chaque fois que je l'entend maintenant, parce que c'est tellement toi. Comment oublier ton sourire toujours scotché au visage?

Tu m'avais aimé, mais tu étais capable de passer par dessus, d'être là pour moi, d'être un ami. Tu avais vu en moi ce que personne n'a vu depuis... Parfois je trouve que je te le rendais mal, parfois je trouve que je n'ai pas été assez là. Je ne le saurai jamais. J'espère t'avoir aidé dans les moments moins faciles...J'ai mal quand je repense à tout ce que tu n'auras pas fait, ou quand je pense à tes amis proches qui ont du vivre ça encore plus attrocement que moi...

Bientôt 5 ans. Ce qu'on a pu en vivre des choses en 5 ans... On a terminé le secondaire, on a eu nos permis de conduire, on a commencé le Cégep, on a eu 18 ans, on a gradué du Cégep à l'Université...On a ri, on a pleuré, on a aimé, on a souri, on a vécu.

J'espère que tu nous regardes vivre avec ton beau sourire Will.
I hope you had the Time of your life.
Continue de veiller sur moi...Je pense à toi. xoxo On se revoit après...


*Je ne vous oublie pas mes autres étoiles... G. mon partner de bédaine pendant 28 semaines et jumjum. Félix. Mononke Daniel. xoxo



mercredi 9 septembre 2009

Vent d'automne + La rentrée scolaire (Final part)

Ok. Le vent d'automne est pas vraiment encore arrivé. Mais J'AIME septembre et octobre. J'aime les feuilles qui rougissent dans les arbres, j'aime aller aux pommes, j'aime m'enmitoufler dans une doudoune devant les nouvelles émissions de mes TV shows préférés, j'aime m'asseoir devant un feu de foyer, j'aime manger de la croustade aux pommes que ma mère a fait avec mes millions de pommes, j'aime sauter dans des tas de feuilles...Ok, j'ai pas fait ça depuis mes 8 ans, mais j'aimais ben ça :) Et en plus, en octobre, c'est ma Bdayy! Il fait souvent super chaud à ma fête à cause de l'été des indiens et c'est joyeux. Sauf l'année ou je me suis réveillée et qu'il y avait de la neige partout dehors. J'étais bien triste.
Bref, j'aime le vent de changement qui souffle à l'automne.

Pour faire un petit update sur ma rentrée scolaire, j'sens que cette session va être longue. J'suis assez découragée côté école, mes cours sont nuls et c'est pas mal du déja vu. Je me sens tellement blasée ahah. Je vois des gens tout souriants et heureux d'être là dans les couloirs, et j'ai juste hâte de ne plus être la. J'ai toujours aimé l'école, mais je commence à trouver que j'ai fait pas mal le tour des sujets qui m'intéressaient dans mon bacc...Une chance que j'ai ma dream team dans mes cours:)

Et je sais, j'avais hâte d'y retourner...Mais les choses changent on dirait, c'est ma leçon de vie des derniers jours !

lundi 7 septembre 2009

Summer Finale

J'ai vraiment zéro volonté. J'avais vraiment planifier me coucher tôt ce soir. Ça fait 2 nuits que j'me couche à 4h30 et que j'me lève à 9h parce qu'il y a trop de bruit et de sunshine dans ma maison. My best friend m'avait appeler ce soir pour aller au Bourb, et j'avais refusé, parce que "Misère, que j'suis vieille." Je suis une grand-maman pauvre et il n'est pas question que je club trois soirs de suite avec mon budget d'itinérante et mon système immunitaire de personne agée. En plus, c'est la fête du travail, j'avais pas ben ben l'gout d'aller me tapper le line up de l'année vu qu'il fait moins mille dehors. Bref. J'écoutais un tv show relax quand mon autre meilleure amie m'apelle et me dit : On va prendre un verre ! Bon, ok, prendre UN verre, j'vais revenir tôt, j'vais me coucher tôt. Mon amie a finalement fini de travailler à minuit et demi. Rendez-vous à une heure dans le parking de notre bar. Mmm sounds like a booty call. Malheureusement, elle avait oublié son strap on (excusez la, sur le coup c'était vraiment le gag de l'année). Bref, as usual, je répetais que j'allais pas closer le bar, malgré l'heure tardive. Un pichet de sangria et 62 gags sur les strap on plus tard, j'ai décidé que finalement j'allais peut-être closer et partir en même temps que tout le monde. J'fini toujours par décider ça. J'suis nulle à respecter mes couvre-feu...

Tout ça pour en venir au fait que c'est la dernière fin de semaine de l'été. Enfin, l'école recommence mardi ! Bref, j'aurai vraiment profité de ce dernier weekend je crois! Je mets les pieds dans l'automne avec bonheur, avec le visage plein de sourires, la tête remplie de souvenirs, le coeur content. J'ai hâte de voir les surprises que septembre nous réserve... :)

jeudi 3 septembre 2009

Material Girl

Je suis allée passer un mois en Europe à la fin des classes cette année.

Un mois, à backpacker, à dormir dans des auberges de jeunesse.

J’espérais tellement me détacher des possessions matérielles, devenir une hippie. Je suis la fille à qui tout le monde dit : Lache ton ostie d’iPhone. Je suis la fille pour qui le style (le mien, pas celui des autres) est tellement important. Je suis la fille qui passe une grande partie de sa vie avec la technologie (ordie, télé, et bien sur, téléphone). Je suis la fille qui se poupoune à l’extreme seulement pour les grosses sorties, mais qui tient quand même à bien paraitre au quotidien.
Je me retrouvais sans téléphone, sans ordinateur, sans fer plat, et avec pour seule possession mon packsac de 40 litres rempli de l’essentiel seulement.


La première semaine, je capotais. Malgré toutes les merveilles que je voyais le jour, quand je me retrouvais seule dans mon lit (simple et miteux, à deux étages, avec 10 autres personnes dans ma chambre) j’angoissais. Un mois sans dormir dans mon vrai lit, un mois sans prendre une douche sans gougounes, un mois à remettre toujours les mêmes vêtements, un mois à n’avoir rien d’autre que mon damn packsac mauve. Je m’en suis remise, au fond, ce n’était pas pour la vie. Et cela ne m’a pas empêché de profiter de mon voyage, à part un soir, que je regrette amèrement. Mon amie chérie, et partner dans ce trip, D. devait vouloir me tuer. Après la première semaine, je serais meme resté encore et encore à découvrir le monde avec mes 40 litres de stock au dos. Qui a besoin d'avoir les cheveux étirés quand on vit des aussi beaux moments?

Quand on vit avec le strict minimum pendant un mois, on pense que cela nous changera back home. Non. Bin, pas moi. Je suis toujours la fille a qui on dit « Lache ton ostie d’iPhone » même si j’essaie de me désintoxiquer. Je suis toujours la fille qui aime avoir du style, j’ai même ramené pour 400$ de vêtements d’Europe (J’ai acheté un deuxième sac pour transporter le tout…Bin oui…). Je suis toujours accro à la technologie, je continue à faire le tour de mes favoris sur Internet chaque jour et a écouter religieusement des séries télés. Et je continue de me maquiller un brin et de me faire les cheveux avant d’aller travailler le matin.

Je ne suis pas une hippie. Mais tellement de choses ont changé…Ce sera à suivre dans un autre article… :)

mercredi 2 septembre 2009

Inglourious Basterds + La rentrée scolaire Part 2

Bon bin, c'est encore mort au travail alors je compose! Vous aurez donc la chance d'avoir un autre nouveau texte aujourd'hui ! Je le poste à retardement, parce que j'ai découvert que les gens de l'informatique au travail ont accès à nos historiques, et j'ai semi peur que mon blog soit découvert par eux ahah, ça serait...weird....

Hier, je suis allée voir le nouveau Tarantino au cinéma. J'ai vraiment aimé. Mais, moi depuis que j'suis toute petite, j'ai vraiment peur que la guerre se rende jusque chez moi. Même rendue au secondaire, dans les cours d'histoire, ça m'obsédait, et ça m'a vraiment marqué. Bref, le sujet du film m'a touché. Le problème, c'est que j'ai fait des chauchemars par rapport à ça ahah ! Je rêve très rarement à ce que je vis (à ce que je me souvienne) Là, dans mon rêve, c'était ma fête et quelqu'un m'avait organisé un surprise party, alors TOUT les gens que j'aime étaient là. Et les nazis venaient nous attaquer. J'suis encore traumatisée. Je HAIS le feeling que ça fait quand tu te réveille le matin apres un mauvais rêve. On dirait que y'a une arriere pensée dégeu qui te suit toute la journée.

Sinon, j'ai dit dans mon dernier post comment j'aimais la rentrée scolaire. Mais, en même temps, jai aussi une phobie de la rentrée. Le mot phobie est un peu fort. Disons que je trouve ça stressant. Je m'explique: Je suis timide. Je reviendrais là dessus une autre fois, parce que c'est un long sujet et ça mérite un texte complet. Et j'aime être dans mon confort avec les gens que je côtoie. Je trouve ça difficile d'avoir a recommencer ça chaque année, à chaque changement de job... Généralement, y'a plus de peur que de mal et tout se passe bien, mais on sait jamais, hein ! J'avais pas eu à vivre ça à l'école depuis le secondaire 2, vu que j'étais dans un petit programme avec pas tant de gens. Au Cégep, je suis allée à coté de mon école secondaire, comme à peu pres tout le monde que je côtoyais, donc le bassin de personnes avait pas tant changé. A l'université, c'était l'inconnu dès le départ. Ça avait finalement bien était, vu que la plupart des cours étaient seulement avec les gens de mon bacc, et on est une petite cohorte, donc on a fini par se connaître, et y'avait les initiations et tout... Cette année, la plupart des cours sont au choix, donc je vais peut-être être seule au monde. J'aime pas la solitude. Mais j'ai hâte à mercredi matin pour mon seul cours (et dernier à vie) avec ma cohorte !! C'est ça que j'aime de la Rentrée :)

Quel type de pâte êtes-vous? + Aller dans une école brune

J'ai quelques textes qui patientent tranquillement dans mon disque dur que je les publie. Pourtant, je n'en suis pas satisfaite. J'ai remarqué que c'est souvent mes textes joyeux qui ne sont pas à mon goût. Je crois que je trouve ça difficile de décrire et de faire ressentir à leur juste valeur les beaux moments. Ou les moments cocasses. À la base, je pensais décrire mes droles de dates ici, pour finalement me rendre compte que je ne réussissais pas à mettre ça par écrit. Bref, je continue à m'exercer quand même.

J'ai relu des textes que j'avais publié, et je me rend compte que je parle rarement des mes bonheurs. On dirait qu'il il manque une partie de moi dans les textes de mon blog. La J. songeuse, rêveuse, pensive, c'est vraiment une grande partie de ce que je suis, mais ce n'est pas tout. Je viens de lire un texte de Marii qui dit qu'elle est plus un point d'interrogation qu'un point d'exclamation. Je crois qu'à la base, la plupart des filles sont un point d'interrogation...On suranalyse tellement tout !
Je crois que je me vois plus comme un : ?!
Mais la partie ! de moi est pas aussi présente que je le souhaiterais dans mes textes.
Quel constat pertinent ce matin.

Dans un autre ordre d'idées, je suis allée chercher mon agenda (Brune et orange. Heu. Rétro.Désolée de gacher le punch aux uqamiens qui lisent mon blog) et j'ai hâte de recommencer l'école. Tout le monde a recommencé autour de moi, ou presque, et les gens au travail me disent : Heyy mais tu n'est pas à l'école J.? Et moi de répondre: 'Non, mon école de retardés commence 8 ans après tout le monde, on va encore avoir 52 grèves dans la session, les gens vont nous empêcher d'entre dans l'école. J'aime l'école.' Je suis bien triste, parce que je n'ai pas beaucoup de cours cette session-ci, et la plupart sont de soir, alors je n'ai pas l'impression d'être une vraie écolière. J'anticipe déjà septembre 2010, ou probablement je n'aurai pas de rentrée scolaire. C'est si triste. J'aime la rentrée scolaire. J'aime l'école.

* Vous trouvez surement que vous n'êtes pas choyés sur le contenu pertinant aujourd'hui, mais avouez que je vous gâte pour la mise en page hein? De l'italique, et même un peu de couleur ! je suis au travail, et j'ai quand même un peu de temps à tuer. Bonne journée :)