mercredi 13 janvier 2010

Cuba.

Avant tout, j'aimerais mentionner à tous ceux qui croyaient avoir le plus beau chat de la terre que votre vie est basée sur une foutaise. C'est moi qui l'avait, il est mort, et je suis maintenant propriétaire de sa réincarnation, qui torche également tous les autres chats.

Bon, ceci étant dit, j'ai passé une des semaines les plus merveilleuses de ma vie à Cuba. Je suis revenue depuis une semaine maintenant, et j'ai encore la tête et le coeur là-bas. Et je dois l'avouer, j'ai pas mal plus les blues post-voyage que ce que j'aurais pensé.

Je m'ennuie de la plage. Je m'ennuie des hot-dogs quotidiens à 3 heures du matin. Je m'ennuie de courrir pour attraper le déjeuner quelques heures plus tard. Je m'ennuie du chien aux mamelles. Je m'ennuie de me préparer le soir en écoutant TVA et en riant des gens pris dans les tempêtes de neige. Je m'ennuie de la fille qui crie poulet. Je m'ennuie d'avoir toute l'alcool que je veux quand je le veux. Je m'ennuie de Maykel le barman. Je m'ennuie des filles du front desk à l'air bête. Je m'ennuie du gars qui faisait une obsession sur la crème solaire et qui racontait les hauts et les bas de ce qui passe dans son derrière. Je m'ennuie des moments collés. Je m'ennuie des vieux monsieurs qui ne savaient pas se tenir. Je m'ennuie du premier soir, ou on découvrait. Je m'ennuie du 31, qui est encore flou, mais qui était si plaisant. Je m'ennuie de se sauver en taxi sur un coup de tete. Je m'ennuie même de la journée passée dans le lobby ou il faisait -30. Je m'ennuie de Cul. Et je m'ennuie même des joueurs de soccer trop caves pour la vie et des torontois creepy. Surtout, je m'ennuie énormément des gens rencontrés durant cette semaine si spéciale. Tellement de gens biens, qui ne feront malheureusement pas parti du quotidien ici...

Par dessus tout, je m'ennuie du quotidien tellement facile durant ce voyage. Je m'ennuie de la J. que j'étais. Pas de questionnements, seulement des actes, je faisais ce que je voulais quand je le voulais, sans trop penser aux conséquences. Et surtout, sans penser à l'avenir. Il me semble que la vie serait tellement plus facile si je pouvais transposer ca au quotidien. Je sais qu'il faut y penser parfois, mais moi je suis un peu trop extrême dans ce domaine.

En revenant ici, je m'imaginais que ce qui se passe à Cuba reste à Cuba. Que la bas, ce n'était pas la vraie vie et que rien qui s'y passait pouvait être transposé ici. Pourtant, après une semaine, je voudrais tant transposer certaines choses dans ma réalité, sans ma vraie vie...

Par contre, je me demande si j'ai envie de ça justement parce que je ne peux pas l'avoir (en théorie)... Ce serait bien mon genre et j'aimerais avoir une facon de départager ca...

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