samedi 10 avril 2010

Mario Bros.

Depuis un certain temps, style, de novembre à février, j'étais quand même bien dans ma peau de célibataire. Ben, je n'étais pas vraiment bien, mais disons que je m'étais résignée à ce statut.

Jusqu'au jour ou j'ai rencontré Mario.

Ce n'est pas un faux nom. Mario avait 31 ans. Mais il était sex Mario. Sauf quand il parlait. Mario me racontait sa vie de marde de célibataire de 31 ans, tous ces mauvais choix, toutes les ruptures qu'il avait eu dans l'espoir de mieux, tout le désespoir de repartir à zéro quand tout le monde avance. Malgré son désespoir affich. de Total Loser, je l'aimais bien moi Mario. Je voulais qu'il m'embrasse. Il était si grand. C'est l'fun embrasser des grands sans raison. Bref, je m'égare.

Après cette soirée, j'ai commencé à m'inquiéter. Mario, dans tout son désespoir, m'avait un peu alarmé. Non seulement Mario, mais toutes ces femmes de 30 ans complètement démunies que j'avais vu au bar. Je me suis vue dans cette situation. Et j'ai eu peur. Et j'ai douté de mes choix. Et je me suis sentie tellement seule.

Aujourd'hui, je doute encore de certains choix. Mais je sais que ces décisions ont été prises pour le mieux. Dans l'espoir de meilleur. Et ça arrivera peut-être. Mais j'ai peur. Je ne veux être une Mario(E) 2.

Je ne veux pas devenir comme ça, mais je ne pourrai pas nécéssairement l'empêcher. Parce que j'ai UNE chose (techniquement), que je ne pourrai jamais changer, et qui fait fuir tout les gars qui aurait peut-être voulu me connaître. Et ça fait TELLEMENT, mais TELLEMENT, peur. Et je sais, je le répete souvent, mais je regarde autour de moi et je me sens SI seule.

Et j'ai l'impression que je suis impuissante face à tout ça. C'est dég comme feeling.

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