J'ai encore envie d'écrire, j'ai encore besoin d'écrire. Mais cet été, les choses ont changé.
D'une part, les gens ne bloguent plus, les gens ne commentent plus. Ça n'incite pas à écrire. Parce que même si j'écris pour moi, il est certain que le but d'un blog public, c'est d'avoir un public, aussi minime soit-il. Sinon, à quoi bon publier...
D'autre part, mon été est tellement...différent. J'ai changé. Je vis plein de choses, mais je suis tellement incapable de les assumer, de les comprendre, de démêler mes sentiments, que je n'arrive pas à mettre tout ça sur papier. Ou sur clavier dans le cas présent. Difficile d'écrire quand je n'arrive même pas à m'expliquer ce que je ressents. Quoi que ça pourrait m'être bénéfique, who knows.
Et quand je dis que j'ai changé, c'est aussi que mes actions sont guidées différemment. Et ça ne fait pas des très bons textes. Avant, j'étais la J. insouciante, qui agissait seulement selon les envies, dans la limite du respect des autres. Depuis l'été dernier, j'ai voulu changer, je l'avais même écrit ici. J'agis maintenant beaucoup en fonction du respect de moi-même. Mais, j'ai de la difficulté à trouver un juste milieu.... mes (non) actions sont maintenant guidées par la peur. Peur d'avoir mal, peur du rejet, peur de tout. Je n'ai pas l'impression d'être assez forte pour assumer mes décisions et vivre pleinement mes sentiments, bons ou mauvais. Donc je ne préfère rien vivre, ou si peu. Mais bon, j'imagine que cette prise de conscience va me permettre d'essayer de me rapprocher un peu plus de l'insouciance...