dimanche 25 juillet 2010

L'été.

J'ai encore envie d'écrire, j'ai encore besoin d'écrire. Mais cet été, les choses ont changé.
D'une part, les gens ne bloguent plus, les gens ne commentent plus. Ça n'incite pas à écrire. Parce que même si j'écris pour moi, il est certain que le but d'un blog public, c'est d'avoir un public, aussi minime soit-il. Sinon, à quoi bon publier...
D'autre part, mon été est tellement...différent. J'ai changé. Je vis plein de choses, mais je suis tellement incapable de les assumer, de les comprendre, de démêler mes sentiments, que je n'arrive pas à mettre tout ça sur papier. Ou sur clavier dans le cas présent. Difficile d'écrire quand je n'arrive même pas à m'expliquer ce que je ressents. Quoi que ça pourrait m'être bénéfique, who knows.
Et quand je dis que j'ai changé, c'est aussi que mes actions sont guidées différemment. Et ça ne fait pas des très bons textes. Avant, j'étais la J. insouciante, qui agissait seulement selon les envies, dans la limite du respect des autres. Depuis l'été dernier, j'ai voulu changer, je l'avais même écrit ici. J'agis maintenant beaucoup en fonction du respect de moi-même. Mais, j'ai de la difficulté à trouver un juste milieu.... mes (non) actions sont maintenant guidées par la peur. Peur d'avoir mal, peur du rejet, peur de tout. Je n'ai pas l'impression d'être assez forte pour assumer mes décisions et vivre pleinement mes sentiments, bons ou mauvais. Donc je ne préfère rien vivre, ou si peu. Mais bon, j'imagine que cette prise de conscience va me permettre d'essayer de me rapprocher un peu plus de l'insouciance...

dimanche 30 mai 2010

La marde.

Que quelqu'un ignore ma demande d'ami sur Facebook. Ça me fait chier.

Croiser quelqu'un que je ne veux pas croiser, car ça me remet dans des mauvais souvenirs. Ça me fait chier.

Acheter un vernis à ongles 5$, l'appliquer, et se rendre compte une fois qu'il est sec qu'il look à peu près pareil comme mon autre vernis à 5$. Ça me fait chier. Surtout que je suis pauvre.

Ouvrir le frigidaire et me rendre compte qu'il n'y a rien pour à manger. Ça me fait chier.

Ce sont des trucs anodins. Mais tout ça mis ensemble... Ça me fait très chier.

Bref. Je m'en vais à New York. Ça, j'aime.

lundi 24 mai 2010

Histoire de 7ème match.

Ça fait longtemps que je n'écris plus assiduement. Manque d'inspiration, de temps, de commentaires, I guess.

L'été est revenu, et mon goût d'écrire aussi. Et mes folles histoires aussi.
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L'histoire que je veux vous raconter aujourd'hui n'est pas tout à fait une histoire d'été. Je portais encore mon petit manteau quand ça c'est passé. C'est une histoire de séries éliminatoires.

Lors du 7ème match du CH contre Pittsburgh, moi et ma meilleure amie avons décidé d'aller encourager Mike Cammalleri et sa bande au Boston Pizza. Les pichets de sangria se vidaient rapidement ce soir là. J'avais spotté un homme. On se faisait des petits regards. Mais il était avec mon cousin, et comme mon cousin a 18 ans, j'avais abandonné le projet. Je me disais tout simplement que cet homme au chandail mauve avait l'air bien vieux pour son âge d'ancien mineur. J'ai spotté un autre homme. Mais c'est mon amie qui lui parlait en fin de compte. J'ai donc décidé d'aller parler avec mon cousin pour passer le temps.

Je lui demande bien subtilement : 'C'est qui ton ami au chandail mauve, il sort d'ou et il a quel age?'
Lui de répondre: 'C'est pas mon ami à moi, mais il s'apelle P. et a25 ans. '
Et c'est la qu'il crie : 'P. vient ici, elle c'est ma cousine J.' (le tout avant de se sauver avec toute leur bande, nous laissant moi et P. complètement seuls)


Parle parle, jase jase, et je suis fucking genée malgré mon état d'ivresse, tellement il est beau. Je regagne mon siege pour le reste de la partie. On continue à se faire des regards. Oh my gosh, il n'est tellement pas boyfriend material, mais il est siiii HOT. On passe les dernieres secondes du match ensemble. Il me touche peu subtilement. Je le laisse faire avec joie.

Après la partie, il s'en va au célebre bar de mon cégep. Moi et mon amie savons pas trop ou se diriger. Alors qu'on est en caucus, P. vient me voir pour essayer de me convaincre le suivre. Comme il doit suivre ses amis, on s'échange nos numéros et il me dit 'À tantôt'. Et m'embrasse passionément. J'en ai le souffle littéralement coupé. Wow. Bon, autre preuve qu'il était complètement drunk et pas du tout boyfriend material, mais j'étais toute aussi drunk donc incapable de m'en rendre compte.

Alors qu'il est parti, mon amie vient me voir en panique pour me dire: 'J., il a une blonde...'

Fuck, fuck, fuck, fuck, fuck. J'hais avoir vécu ça. J'y repense, il avait une photo de kid en fond d'écran de son cell quand j'ai entré mon numéro. Le sien? Difficile à dire...

Je le texte : 'ouain bien tu diras salut à ta blonde de ma part...."
Lui: 'J'ai pus de blonde'

Ok, à ce point-ci, qui croire? Je saurai jamais la vérité, mais peu importe. Je tourne la page et je ne laisserai pas ça ternir mon souvenir. Bref, j'ai désaoulé d'un coup, décidé de ne pas aller à ce bar mais plutôt suivi mon amie et son homme dans un autre bar (une histoire à suivre).

Le type m'a quand même texté toute la soirée pour que je le rejoigne. Mais en dégrisant, j'avais aussi retrouvé ma raison. Et les histoires comme ça, j'ai déjà donné. J'ai donné fois mille. Et je n'en veux plus.

Je garde tout de même un beau souvenir de 7ème match. J'ai de la difficulté à me souvenir des dernières secondes de la partie, mais le souvenir de son bras sur le mien est bien clair. Et j'ai un beau baiser de plus à mettre dans ma boîte à souvenir.

samedi 10 avril 2010

Mario Bros.

Depuis un certain temps, style, de novembre à février, j'étais quand même bien dans ma peau de célibataire. Ben, je n'étais pas vraiment bien, mais disons que je m'étais résignée à ce statut.

Jusqu'au jour ou j'ai rencontré Mario.

Ce n'est pas un faux nom. Mario avait 31 ans. Mais il était sex Mario. Sauf quand il parlait. Mario me racontait sa vie de marde de célibataire de 31 ans, tous ces mauvais choix, toutes les ruptures qu'il avait eu dans l'espoir de mieux, tout le désespoir de repartir à zéro quand tout le monde avance. Malgré son désespoir affich. de Total Loser, je l'aimais bien moi Mario. Je voulais qu'il m'embrasse. Il était si grand. C'est l'fun embrasser des grands sans raison. Bref, je m'égare.

Après cette soirée, j'ai commencé à m'inquiéter. Mario, dans tout son désespoir, m'avait un peu alarmé. Non seulement Mario, mais toutes ces femmes de 30 ans complètement démunies que j'avais vu au bar. Je me suis vue dans cette situation. Et j'ai eu peur. Et j'ai douté de mes choix. Et je me suis sentie tellement seule.

Aujourd'hui, je doute encore de certains choix. Mais je sais que ces décisions ont été prises pour le mieux. Dans l'espoir de meilleur. Et ça arrivera peut-être. Mais j'ai peur. Je ne veux être une Mario(E) 2.

Je ne veux pas devenir comme ça, mais je ne pourrai pas nécéssairement l'empêcher. Parce que j'ai UNE chose (techniquement), que je ne pourrai jamais changer, et qui fait fuir tout les gars qui aurait peut-être voulu me connaître. Et ça fait TELLEMENT, mais TELLEMENT, peur. Et je sais, je le répete souvent, mais je regarde autour de moi et je me sens SI seule.

Et j'ai l'impression que je suis impuissante face à tout ça. C'est dég comme feeling.

vendredi 2 avril 2010

Mix on the rocks

J'aime organiser des évènements.
J'aime les évènements glamour.
J'aime quand le monde est joli.
J'aime les beaux vêtements.
J'aime l'alcool.
Par dessous tout, j'aime quand plein de gens que j'aime viennent m'encourager dans un évènement galmour que j'ai organisé ou le monde est beau dans leurs jolis vêtements et boivent un coktail pour une bonne cause.

Tous les ingrédients étaient réunis pour que je passe une des plus excitantes journées de ma vie mercredi.

Une journée épuisante, frustante, stressante, mais TELLEMENT thrillante, motivante, amusante, plaisante. Qui m'a fait sentir VIVANTE !

Toute cette introduction pour dire qu'à travers cela, il y avait ce gars. Que je suis supposée voir depuis longtemps. Sur qui j'avais basé, disons-le un peu (lire beaucoup) d'espoir, parce que TELLEMENT mon genre sur papier....

Et finalement, le courant ne passe pas.

Ça me fait de la peine, c'est un type bien, et j'ai l'impression qu'il me trouvait...'too much'? Mais, je sais que je suis qui je suis, et je n'ai pas l'intention de changer cela. Chassez le naturel et il revient au galop, de toute façcon.

Et je trouve ça triste, parce que, oui, on ne peut pas plaire à tout le monde, mais est-ce que ça se peut, plaire à personne? Parce que disons que ça fait tellement longtemps que le courant n'a pas passé....Ça commence à m'inquéter.

Et ça me manque, ça me manque tellement.

lundi 15 mars 2010

Les lundis sont les nouveaux jeudis.

L'horaire de travail à ma job a changé. Je me retrouve prise avec les lundis soirs miam. Encore avec lui.
Au début, j'étais fachée. Je voulais me débarasser de ce foutu sentiment, de ce fizz. C'est trop difficile de travailler avec lui. Je ne voulais pas que ça continue. Mais je n'avais pas le choix.
Ce soir, toute une soirée à rire ensemble, à bien s'entendre...J'avais l'impression de gagner des points...Je tombais de plus en plus vers la ligne à ne pas franchir...Il lachait des 'calls' sur des chix toute la soirée, mais je ne m'en faisait pas trop.
Jusqu'à 8 h 30. L'heure ou il terminait. L'heure ou sa BLONDE est venue le chercher.
PAWWW. Bruit de ma balloune qui pète.
Je ne trouve pas ça vraiment cool qu'il lance des calls sur d'autres filles toute la soirée quand il a une blonde mais bon. Malgré tout il me plaisait tant mais bon. Ça semble une histoire récente avec sa blonde, mais bon. J'arrive trop tard, encore.
J'ai peur. J'ai de plus en plus peur de la solitude. Je vois tout le monde autour de moi se caser, et chaque gars que je rencontre se révèle matché, pas intéressant, pas intéressé, gai...Parce qu'au delà de la déception que je ressens, c'est cette peur qui subsite.
Mais une partie de moi est soulagée. Fini le temps à m'en faire parce que je ne veux pas m'amouracher d'un collègue. Maintenant, je peux aller travailler sans passer ma soirée à essayer de plaire. J'espère juste que ma déception ne transparaitera pas dans mon attitude. Orgueil, orgueil, quand tu nous tiens...

jeudi 11 mars 2010

Jeudi.

J'aime les jeudis. J'hais les jeudis.
Les jeudis, je passe la soirée avec lui.
Mais on a pas le choix, on travaille ensemble.
La première fois que je l'ai vu, j'ai tout de suite fait WOW. Le gars est totalement mon genre. Pas loin de mon idéal physique mettons. Moins beau que Ryan Reynolds, ca c'est sûr, mais personne accote Van Wilder. Pour vrai, j'avais rarement vu un non-star autant m'attirer physiquement.
Mais ce n'est pas tout de suite que j'ai su que j'étais dans la merde. Ce jour là, on s'est serré la main, puis il a quitté pour le backstore. Par la suite, je n'ai pas vraiment retravaillé avec lui. Jusqu'au jour ou il nous a donné une formation.
J'étais déconcentrée tellement il était beau. Sérieusement. Mais, dès qu'il a ouvert la bouche, j'ai su qu'il me tapperait sur les nerfs. Il s'aimait beaucoup trop. Et les gens qui s'aiment trop n'ont pas d'espace pour aimer quelqu'un d'autre. Et j'ai trop besoin d'attention pour envisager quelque chose avec quelqu'un qui en a plus besoin que moi.
Février. J'ai un chiffre semaine à ma job. Horaire régulier. Il fait partie de la team du jeudi soir. Et dès le premier jeudi, je SAIS, jusque dans mes trippes, que je suis dans la marde.
J'ai beau dire à tout le monde qu'il est égocentrique et que je n'en peux plus. C'est vrai. Mais c'est comme de l'amour\haine. Je le veux. C'est physique. Je le feel quand il s'approche de moi. Quand il me sourit, quand il m'écoeure, quand il me traite de sale bitch, quand il me donne de l'attention. Il me gosse toujours un peu, comme on faisait genre au primaire pour avoir de l'attention. J'ai juste envie de lui arracher ses vêtements.
Pour vrai, je me sens incroyablement pas bien la dedans. J'ai comme aucun contrôle sur comment je me sens, et c'est vraiment difficile à vivre. Je n'ai jamais ressenti rien de tel. Je ne peux rien tenter parce que c'est un collègue et je ne le vois pas en dehors de la job, je suis aucunement en mode séduction avec mon grand t shirt...Si je le croisais dans un bar, peut-être, mais ça serait assez dangerous. Bref, je capote.
J'aime les jeudis parce que je les passe avec lui.
J'hais les jeudi parce que je les passe avec lui.
Je ne sais plus quoi faire avec tout ça.